La première édition du salon international des voyages, du tourisme et de l'artisanat de Constantine (Sivtac) a ouvert ses portes hier au Palais de la culture Mohamed Laïd El Khalifa. 90 exposants régionaux et nationaux (agences de voyages, chambres de l'artisanat et des métiers, hôteliers,...) relevant de tous les segments du secteur prennent part à cet évènement, qui s'étalera sur trois jours, avec au menu des communications traitant de la promotion du tourisme où plutôt des mécanismes aptes à relancer un créneau au point mort à Constantine, malgré l'auto-satisfecit qui règne. La première édition du salon international des voyages, du tourisme et de l'artisanat de Constantine (Sivtac) a ouvert ses portes hier au Palais de la culture Mohamed Laïd El Khalifa. 90 exposants régionaux et nationaux (agences de voyages, chambres de l'artisanat et des métiers, hôteliers,…) relevant de tous les segments du secteur prennent part à cet évènement, qui s'étalera sur trois jours, avec au menu des communications traitant de la promotion du tourisme où plutôt des mécanismes aptes à relancer un créneau au point mort à Constantine, malgré l'auto-satisfecit qui règne. «Le Club des opérateurs de tourisme de Constantine (COT) regroupant investisseurs et opérateurs en matière de tourisme, l'Office de tourisme de Constantine et la direction de wilaya du tourisme et de l'artisanat (DTA) ont pris l'initiative d'organiser ce salon qui étrenne sa première, à l'occasion de la journée mondiale du tourisme, le 27 septembre, sous le slogan ‘‘Tourisme pour tous''», dira à la Tribune le directeur, M. Labed, indiquant que «cette rencontre permettra de rapprocher davantage les opérateurs (agences de voyages, hôteliers, restaurateurs classés) en vue de débattre des nouveaux concepts du tourisme en matière de formation, de marketing, de promotion des produits». «Créer un espace de rencontre à l'échelle nationale reste le but envisagé en organisant ce premier salon. La présence de trois pays (Tunisie, France et Emirats arabes unis) y ajouteront une dynamique», a-t-il ajouté. Des experts et universitaires animeront, trois jours durant, des conférences qui certainement déboucheront sur des mesures concrètes aptes à booster le secteur, en berne à Constantine malgré les potentialités pluridisciplinaires et l'augmentation des espaces d'accueils. Des orientations préliminaires sont d'ores et déjà inscrites sur l'agenda du DTA. A cet effet, précisera M. Labed, «il s'agit d'inciter les opérateurs (agences et hôtels) à multiplier leurs concertations. Et de faire associer la société civile au schéma de tourisme qui demeure une alternative à plus- value pour la wilaya de Constantine». Pour sa part le directeur de la CAM, M. Benarab, soulignera le lien intrinsèque entre la promotion du tourisme et celle de l'artisanat à Constantine. Au plan chiffré, la capitale de l'est a attiré en juin près de 15 000 visiteurs, les capacités d'accueil offrent 2 500 lits. Un volume jugé honorable, selon la DTA. Pour la journée inaugurale, excepté le brouhaha éphémère engendré par les autorités locales dans le hall d'El Khalifa, des défaillances y ont plané. Aucun ordre du jour consignant les thèmes à traiter ou les perspectives durant le salon n'ont été clairement avancés. Les concernés directs et visiteurs seront encore une fois confrontés au manque de communication. Ils pourront en revanche découvrir les multiples stands et discuter avec les opérateurs. Un simple circuit de routine qui ne fera pas avancer la machine touristique. Constantine est-elle réellement conçue pour exceller dans le domaine du tourisme en toute saison ? Des réponses arriveront au cours des interventions, espèrent des citoyens. N. H.