Les parkings anarchiques, appelés communément «parkings sauvages», se trouvent dans chaque quartier et rue de la capitale. Partout où l'on stationne, les squatteurs imposent aux automobilistes de payer un tarif allant de 50 à 100 DA, alors que ces gardiens autoproclamés de parkings n'ont aucune autorisation leur permettant d'exploiter des espaces publics pour organiser des parkings payants. Les parkings anarchiques, appelés communément «parkings sauvages», se trouvent dans chaque quartier et rue de la capitale. Partout où l'on stationne, les squatteurs imposent aux automobilistes de payer un tarif allant de 50 à 100 DA, alors que ces gardiens autoproclamés de parkings n'ont aucune autorisation leur permettant d'exploiter des espaces publics pour organiser des parkings payants. Dans le cadre de la lutte contre ces parkings anarchiques, les services de la Sureté de la wilaya d'Alger ont recensé 25 espaces exploités illégalement et 27 contrevenants ont été arrêtés, qui seront présentés devant la justice. Les mis en causes ont été arrêtés durant la période du 16 au 25 septembre, a annoncé un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (Dgsn). Ces parkings sauvages sont devenus un véritable casse-tête des pouvoirs publics qui insistent sur la nécessité de mettre un terme à ce problème, qui constitue un désagrément pour les citoyens qui ne cessent de dénoncer la propagation de ce phénomène et d'exprimer leur mécontentement vis-à-vis de cette situation anarchique. «Il faut que les pouvoirs publics trouvent une issue favorable pour combattre ce phénomène. Les parkingueurs imposent des tarifs pour le stationnement, parfois ils exagèrent. Pourquoi payer 50 DA pour avoir stationné cinq minute. Il m'est arrivé de stationner deux minute juste pour descendre acheter une bouteille d'eau à l'épicerie, sincèrement c'est de l'abus», dénonce un jeune homme rencontré à Belouizdad. Un autre citoyen renchérit : «Il est vrai que les services de police interviennent et font des descentes sur le terrain pour empêcher et arrêter les gardiens de parkings exerçant de manière illégale, mais il reste beaucoup à faire pour lutter carrément contre ce phénomène qui provoque un véritable malaise chez les automobilistes qui sont obligés de payer à chaque fois qu'ils stationnent. C'est un délit.» Les pouvoirs publics avaient décidé de légaliser l'activité en octroyant des autorisations à des jeunes pour gérer ces espaces de stationnement de véhicules, comme ce fut le cas dans les communes de Sidi M'hamed et d'Alger-Centre. Vêtus de gilets pour être reconnaissables, ces «parkingueurs» se sont conformés aux règles de stationnement. Des mises en demeure ont même été adressées pour non respect de ces normes. Sur un autre registre, et du point de vue juridique, la loi algérienne interdit la violation de l'espace public en sanctionnant ses auteurs d'une amende de 100 à 500 DA, selon l'article 455 du code pénal. Les collectivités locales sont aussi tenues d'agir contre toute violation de l'espace public. Mais entre le texte et le terrain, il y a une réalité qui va à l'encontre de la loi. F. O.