La nouvelle Unité régionale de recherche et d'analyses physicochimiques (Urrapc), en construction à l'université Kasdi- Merbah d'Ouargla, sera bientôt réceptionnée, a appris hier l'APS auprès du recteur de cet établissement de l'enseignement supérieur. Cette future structure, qui s'étend sur une superficie de 5 000 m2 au niveau du pôle universitaire n°3, et dont les travaux sont en voie d'achèvement, bénéficiera d'une opération d'équipement pour un montant estimé à 480 millions DA, a précisé Ahmed Bouterfaya. L'Urrapc d'Ouargla se chargera notamment de promouvoir la recherche appliquée dans les régions du Sud du pays, d'accompagner le secteur économique et industriel, en plus de perfectionner et développer des techniques d'analyses physico-chimiques pour le secteur étatique et privé, valoriser les ressources naturelles des régions sahariennes et effectuer des audits, a-t-il expliqué. Selon le même responsable, l'unité en question sera composée de deux divisions, l'une dite de «sécurité alimentaire» et l'autre de «sécurité sanitaire». La division de sécurité alimentaire est spécialisée dans la transformation et la valorisation de la datte algérienne, du lait camelin et de la céréaliculture, en plus de la mise au point de méthodes d'analyses et de contrôles qualité des produits agroalimentaires et phytosanitaires, selon la fiche technique. La division de sécurité sanitaire concerne l'extraction et l'analyse de molécules à valeur ajoutées à partir de plantes sahariennes, l'analyse toxicologique des extraits naturels, le développement de bio-pesticides et la caractérisation d'un vaccin (sérum) anti-scorpionique, est-il signalé. Piloté par la direction de développement et des services scientifiques et techniques, ce projet entre dans le cadre d'un programme national d'envergure portant sur la réalisation de trois unités régionales spécialisées dans les wilayas d'Ouargla, Annaba et Sidi-Bel-Abbès. La réalisation de ces unités à pour objectif de contribuer à la recherche scientifique dans différents domaines et consolider les capacités nationales d'analyse physico-chimique de la communauté universitaire et du secteur socioéconomique et industriel, signale-t-on.
