Trois unités régionales de recherche en analyses physico-chimiques seront graduellement implantées au sein des universités. Relevant du Centre de recherche scientifique et technique en analyses physico-chimiques (Crapc), ces nouvelles unités seront implantées à Annaba, pour la région Est, à Sidi Bel Abbes, pour l'Ouest, et Ouargla pour le Sud. En outre, des plateaux techniques seront reçus cette année, selon le même responsable, à Laghouat, Béjaia, Mostaganem et Tlemcen, «chacun d'eux sera chargé d'un thème spécifique. Ces plateaux permettront de promouvoir le label algérien de qualité scientifique et créer une dynamique au sein des chercheurs», a expliqué le directeur du Centre Khaldoun Bachari, lors des portes ouvertes sur le Crapc, tenues à Bou Ismail, les 9 et 10 du mois en cours. En tant qu'outil au service de l'économie nationale, le Crapc propose des prestations allant de simples analyses de routine aux solutions spécifiques dans plusieurs domaines ainsi que des formations. En effet, la nouvelle filiale «Crapc expertise», créée au mois de mars écoulé, sera appelée, d'après Bachari, à accompagner le secteur industriel dans son développement et à mettre en valeur les compétences pour le renforcement de son offre. Le Crapc a des partenaires à l'échelle nationale. Il est partie prenante dans deux réseaux pilotes importants. Le premier, sur la stratégie de contrôle et de salubrité des zones de pêche (baie Bou Ismail) et le second concerne les algues toxiques et leur impact sur les milieux marins et les ressources halieutiques. En plus d'autres projets en cours et des collaborations à l'échelle internationale. En attendant la réception du nouveau siège, en cours de réalisation au Centre universitaire de Tipasa, le Crapc ne cesse d'activer grâce à son staff de 323 personnes, dont 85 chercheurs permanents. Ils sont répartis au niveau des 4 divisions et l'unité de recherche. A savoir la science des matériaux, chimie de l'environnement, produits naturels et sciences des aliments et la division santé. Cette dernière, selon Bachari, est chargée de la valorisation, entre autres, des plantes médicinales. Concernant l'unité, elle est chargée de la recherche en analyse et développement technologique en environnement «notre centre est appelé à être un pôle de compétences, de référence et d'expertise dans le domaine de l'analyse physico-chimique, ainsi que de transfert analytique surtout vers le secteur économique» a-t-il indiqué.