Afin d'améliorer les prestations offertes aux élèves au niveau des écoles, le ministère de l'Education nationale a consacré un budget important pour assurer des repas équilibrés aux écoliers. A cet effet, certains établissements scolaires ont été dotés de cantines et d'autres attendent les décisions des autorités locales. Cette décision a été prise pour rendre les conditions de scolarisation meilleures Afin d'améliorer les prestations offertes aux élèves au niveau des écoles, le ministère de l'Education nationale a consacré un budget important pour assurer des repas équilibrés aux écoliers. A cet effet, certains établissements scolaires ont été dotés de cantines et d'autres attendent les décisions des autorités locales. Cette décision a été prise pour rendre les conditions de scolarisation meilleures A la wilaya d'Alger, précisément à Rouïba, le lycée Abdelmoumen assure des repas quotidiennement aux lycéens et aux écoliers des établissements de proximité. Tous les élèves, sans exception, ont le droit de profiter des repas offerts au niveau de cet établissement scolaires. «Celui qui veut manger à la cantine du lycée a le droit de profiter des repas offerts», nous a affirmé une enseignante au lycée tout en ajoutant que les écoliers ne sont pas obligés de rentrer à la maison pour déjeuner. Les établissements scolaires contenant des cantines à Alger sont rares, c'est ce qui nous a été affirmé par la plupart des parents d'élèves rencontrés. «Ici à Dar El Beïda, les cantines scolaires sont rares. J'ai une petite fille en cycle primaire et moi sa maman travaillons à Alger-Centre, à cet effet je dois payer ailleurs pour assurer les repas de ma fille puisque l'école n'est pas dotée de cantine», nous a dit un parent. La même chose a été affirmée par les habitants du quartier Ruisseau à Alger. «J'ai deux frères qui sont en cycle primaire, ils viennent tous les midis pour déjeuner à la maison», nous a fait savoir Maria qui ajoute : «Heureusement l'école est juste à côté de la maison et ma mère ne travaille pas donc cela ne nous pose pas un grand problème mais j'estime que cette situation n'arrange pas tout le monde notamment ceux qui habitent loin et qui travaillent durant toute la journée.» De leur côté, les citoyens d'Hussein-Dey et d'Alger-Centre ont affirmé la rareté des cantines scolaires. «Ma mère travaille dans une école primaire à Hussein dey. Cette dernière n'est pas dotée de cantine ni les écoles des alentours d'ailleurs», affirmera Amina la vingtaine. «J'habite à Alger-Centre et je travaille durant toute la journée. J'ai un enfant au CEM et comme la cantine est inexistante là bas, je donne à mon fils de l'argent pour déjeuner dehors chaque jour. Certes, cela me coûte cher mais je n'ai pas le choix», dira Amel. «Je pense que pour eux les habitants d'Alger n'ont pas besoin de cantines scolaires vu que les écoles sont à proximité mais dans ce cas, l'égalité entre les élèves n'est pas assurer car tous les écoliers ont le droit à des repas équilibrés au niveau des écoles», a-t-elle ajouté. Afin d'assurer de meilleures prestations à leurs enfants certains parents se sont orientés vers les écoles privées. «J'ai deux gosses, le premier est en deuxième année primaire et l'autre est en cinquième. Ils étaient dans une école publique mais je devais sortir de mon boulot à midi pour rentrer à la maison et leur donner à déjeuner vu l'inexistence des cantines et rejoindre mon poste après. Maintenant, je les ai inscrits dans une école privée et depuis je suis tranquille, ils mangent là bas et ils sont très bien pris en charge. Il est vrai que je dépense beaucoup d'argent mais la stabilité de mes enfants est plus importante», nous a confié une maman. «Au niveau des écoles privées, les conditions sont meilleures, les repas offerts sont plus consistants contrairement à ceux offerts au niveau des établissements étatiques», a estimé une autre. S'agissant de l'hygiène et de l'entretien au niveau des cantines scolaires, certains enseignants affirment que les enfants sont bien pris en charge et que les repas sont très bien préservés. Pour ce qui est du transport scolaire à Alger, les parents d'élèves rencontrés ont affirmé qu'il est inexistant que ce soit pour les établissements étatiques ou privés. Ce qui oblige les familles à trouver d'autres moyens pour les déplacements, comme les taxis et les clandestins. «Je paye un clandestins chaque mois. Son travail est d'emmener les enfants à l'école», dira un parent. C. C.