Au premier jour de la rentrée scolaire 2016-2017, tous les établissements scolaires de la wilaya de Béjaïa avaient simultanément ouvert leurs cantines pour éviter aux enfants et à leurs parents bien des tracas. Les personnels de ce service et les fournisseurs ont été préalablement avisés et mobilisés dans ce sens. Au premier jour de la rentrée scolaire 2016-2017, tous les établissements scolaires de la wilaya de Béjaïa avaient simultanément ouvert leurs cantines pour éviter aux enfants et à leurs parents bien des tracas. Les personnels de ce service et les fournisseurs ont été préalablement avisés et mobilisés dans ce sens. Précédemment, la mise en service de la cantine intervenait une semaine ou deux après le coup d'envoi officiel de l'exercice pédagogique. Depuis, le régime de la demi-pension est fonctionnel sans aucune discontinuité. Les autorités locales accordent une attention particulière aux écoles. Depuis le milieu des années 2000, toutes les communes ont fait, d'année en année, des efforts progressifs dans ce sens, notamment en ce qui concerne la généralisation des cantines et du ramassage scolaires. La qualité de la prise en charge des écoliers a été grandement améliorée pendant cette période. Le taux de couverture en cantines dans les établissements du cycle primaire est aujourd'hui supérieur à 90%, selon les chiffres de la tutelle. Considérée à juste titre comme un appoint à une bonne scolarisation, la restauration scolaire représente aujourd'hui un chapitre consistant dans le budget des collectivités locales. A travers les 52 communes de la wilaya de Béjaïa, quasiment toutes les écoles primaires ont été dotées de cantines scolaires. 97 170 écoliers ont bénéficié l'année dernière du régime de demi-pension. Les enfants prennent leur repas de midi sur place, évitant d'éprouvants déplacements avec les risques qui vont avec. Faut-il souligner que dans les zones rurales et éloignées, il arrive que l'enfant fasse un trajet de 4 à 5 kilomètres pour rejoindre son établissement. Les parents d'élèves ont été naturellement soulagés d'une pénible corvée quotidienne. Les collégiens et lycéens profitent aussi de cet avantage qui leur permet de se concentrer davantage sur leur cours. Concernant les écoles primaires, les APC lancent à la veille de la rentrée scolaire des appels d'offres à l'endroit des commerçants et grossistes pour l'approvisionnement des cantines. Cette année, le réfectoire scolaire a ouvert ses portes au premier jour de la rentrée des classes. Les cuisiniers, qui, jadis, n'étaient pas nécessairement qualifiés, sont de nos jours sélectionnés parmi les titulaires de diplômes dans la restauration collective. Les aide-cuisiniers et autres serveurs sont généralement pris dans le cadre du filet social. Dans les CEM et les lycées, la gestion de ce service échoit à l'intendance de l'établissement. Les enseignants, tous les cycles confondus, ont également le privilège de prendre leur repas sur leur lieu de travail, moyennant un tarif symbolique versé mensuellement à l'économe de l'établissement. Cela rend service aux pédagogues qui exercent en montagne, où faute de restaurants, ils se contentaient de frugalités. S'agissant du ramassage scolaire, seul les villages en bénéficient. Dans les zones urbaines et les chefs-lieux de commune, il appartient aux parents d'assurer à leur propres frais le déplacement de leur progéniture. Là aussi, des appels d'offres sont lancés au début de l'année à l'adresse des transporteurs. Les offres les moins disantes remportent ces marchés considérés par les soumissionnaires comme une source financière stable. Les entreprises de transports de voyageurs trouvent dans ce volet du ramassage scolaire une opportunité pour compenser la baisse de leurs activités durant la saison hivernale. La concurrence est rude au grand profit de la trésorerie communale. La généralisation des cantines et du ramassage scolaire a été très bénéfique pour les élèves, le corps pédagogique et les parents d'élèves. La mise en place de ces bonnes conditions de travail aura immanquablement des incidences positives sur la qualité de l'enseignement dispensé et la concentration des élèves sur leur sujet. Tout le monde en est, à ce propos, satisfait. K. A.