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L'incivisme, premier frein à lever
Annaba
Publié dans La Tribune le 26 - 10 - 2016

Les déchets de toutes sortes envahissent les villes, les villages et même les campagnes et les plages, une atteinte à l'environnement dont l'impact sur la santé de la population mais aussi sur la faune et la flore n'est plus à prouver. Les cités croulent sous les ordures, des décharges sauvages sont localisées un peu partout et des bacs à ordures sont vandalisés et parfois incendiés sont le quotidien des citoyens dont l'incivisme et la passivité encouragent ces comportements qui défigurent la ville.
Les déchets de toutes sortes envahissent les villes, les villages et même les campagnes et les plages, une atteinte à l'environnement dont l'impact sur la santé de la population mais aussi sur la faune et la flore n'est plus à prouver. Les cités croulent sous les ordures, des décharges sauvages sont localisées un peu partout et des bacs à ordures sont vandalisés et parfois incendiés sont le quotidien des citoyens dont l'incivisme et la passivité encouragent ces comportements qui défigurent la ville.
A Annaba, dans les quartiers et cités populaires, la situation est alarmante, on vit parmi ces déchets sans se soucier de ce que cela peut avoir comme répercussions sur le cadre de vie qui se dégrade de jour en jour. Au bas des escaliers des immeubles, derrière, devant, aux alentours immédiats, bouteilles de plastique, cannettes, couches bébé, ordures ménagères, sachets de plastiques, tessons de verre et autres saletés traînent. Prolifération de moustiques et de mouches, gros rats, chiens et chats se disputent cette pitance sous le regard amusé des locataires qui ne bougent pas.
Du côté des plages, c'est un crime contre la nature qui y est commis tous les jours avec des centaines de bouteilles de plastique renfermant des restes de consommation qui sont abandonnés sur place par les citoyens. Des cannettes et des bouteilles de bière ou de vin, des emballages de toutes sortes y traînent et à chaque fois les services de la commune nettoient pour retrouver le lendemain le «même» paysage agressé et martyrisé par des citoyens inconscients de leurs actes.
Sur la petite route allant de Sidi Brahim à l'ex-BGA en longeant les ruines d'Hippone en contrebas de la Basilique Saint-Augustin, des tonnes de gravats de déchets et de décombres sont déposées de part et d'autre occupant un espace de 2 à 3 hectares. Du vieux lit qu'on abandonne, au réfrigérateur déglingué en passant par les fauteuils éventrés d'où émergent des ressorts, des chaises bancales qui ont perdu leurs dossiers et des cuisinières usées dont on s'est débarrassés jonchent cette superficie et cela continue.
Sur la route «anonyme» reliant le pont Bouchet à Sidi Salem en passant par le village El Allelik dans la daïra d'El Bouni ou encore celle menant à El Chatt en passant par le pont enjambant l'oued Boukhmira, c'est un dépôt grandeur nature de décombres et de détritus de toutes sortes qui renvoie une image de laideur et de désolation dans cette verte campagne agressée par ces déchets produits par l'homme.
Dans tout cela, il y en a pourtant qui s'emploient à protéger et à préserver l'environnement comme l'Anpep dédiée à la protection de cet environnement en initiant des actions de volontariat pour ramasser et enlever tous ces déchets mais aussi en organisant des campagnes de sensibilisation en direction des citoyens pour les amener à respecter la nature et le milieu dans lequel on vit.
D'autres ont monté des entreprises de récupération de papier, de carton, d'aluminium, de verre et de plastique qu'ils livrent à la transformation et au recyclage. On voit souvent des jeunes ramasser au bord des routes, au niveau des décharges ou près des poubelles ces matières qu'ils chargent sur des charrettes ou sur de petits camions pour les livrer aux transformateurs.
Ce sont ainsi des tonnes de ces déchets qui sont ramassés et enlevés nettoyant ainsi l'environnement et le libérant de ces scories qui le polluent lui restituant de la sorte sa vigueur et sa beauté.
L'opération pilote initiée par la direction de l'environnement en introduisant les bacs de tri où les déchets sont sélectionnés par les consommateurs, verre, papier, plastique, n'a pas vraiment été concluante. Les citoyens n'ont pas vraiment suivi car il n'y a pas eu de communication efficace sur ce geste simple et pourtant très important, qui facilite la récupération et le recyclage. Il faut d'abord que les consommateurs jettent leurs ordures dans les poubelles pour ensuite leur demander de faire le tri.
A la vérité, ils débarrassent des ordures ménagères n'importe où, alors leur demander d'en faire le tri, c'est une autre affaire. Il n'y a qu'à voir le canal de ceinture et toutes les ordures qu'il recèle pour s'en rendre compte. Faire de la récupération un moyen de lutter contre la pollution et la dégradation de l'environnement est fort louable comme initiative, il faudrait cependant éduquer toute une population dans ce sens et cette éducation, il faut lui laisser le temps pour qu'elle «lève» et prenne.
M. R.


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