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Moscou, Téhéran et Damas unis pour un règlement politique de la crise syirenne Les trois alliés veulent conjuguer leurs efforts, en coordination avec l'ONU
La Russie et l'Iran ont confirmé qu'ils soutiennent la souveraineté, l'unité et l'intégrité territoriale de la Syrie. Alors que la situation à Alep demeure toujours confuse, l'entente affichée entre les trois alliés sonne comme un message sans équivoque à la partie adverse Pour Moscou, Damas et Téhéran il n'y a pas d'issue militaire à la crise syrienne. Les trois alliés se sont engagés à conjuguer leurs efforts, en coordination avec les Nations unies, pour faciliter les pourparlers inter-syriens seule voie de règlement politique du conflit qui déchire actuellement la Syrie. L'engagement de ces trois pays à œuvrer conjointement à mettre un terme à une guerre destructrice qui a fait plus de 300 000 morts depuis 2011, a été exprimé par le chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov, à l'issue de ses entretiens avec ses homologues syrien, Walid Mouallem, et iranien, Javad Zarif, actuellement en visite à Moscou. Pour Serguei Lavrov «les représentants de l'ONU doivent agir de manière impartiale, ne pas répondre aux provocations, et faire tout ce qui est possible pour confronter les terroristes en Syrie». «Nous estimons que le règlement de la crise en Syrie n'est possible que par le biais du dialogue entre les différents groupes syriens», a déclaré le ministre iranien. Walid Mouallem a de son côté affirmé que le gouvernement de son pays n'a aucun contact avec la coalition dirigée par les Etats-Unis. Et que cette dernière joue un rôle trouble dans cette guerre. Le ministre syrien s'est interrogé sur son efficacité sur le terrain, «puisque l'opération lancée il y a deux ans par cette coalition n'a ramené aucun résultat». Damas reste convaincue que «Washington n'a pas l'intention d'honorer ses engagements vis à vis de la Syrie» et que ses objectifs sont bien plus sournois. Bien au contraire, «nous avons souffert de l'opération menée par la coalition que dirigent les USA, car elle ne combat pas les terroristes, mais détruit notre infrastructure. Récemment, elle a détruit beaucoup de ponts cruciaux sur le fleuve Euphrate», a fait remarquer le ministre syrien des Affaires étrangères. L'opération actuelle de la libération de la ville de Mossoul en Irak semble également être sujette à suspicion. «Ils veulent que les terroristes quittent Mossoul pour Rakka. Je suis heureux d'entendre Lavrov que nous allons ensemble conjuguer nos efforts pour empêcher cela.» Les questions humanitaires qui demeurent épineuses dans le dossier syrien semblent également faire partie des préoccupations. Les trois chefs de la diplomatie se sont convenus sur la nécessité de «la cessation des hostilités et de défendre une reprise urgente des pourparlers intra-syriens, tout en résolvant les problèmes de l'amélioration de la situation humanitaire dans le pays», selon Serguei Lavrov. La Russie et l'Iran ont confirmé qu'ils soutiennent la souveraineté, l'unité et l'intégrité territoriale de la Syrie. Alors que la situation à Alep demeure toujours confuse l'entente affichée entre les trois alliés sonne comme un message sans équivoque à la partie adverse. M. B./Agences