Le secteur privé s'investit dans le domaine des Energies nouvelles et renouvelables (EnR). Les opérateurs économiques privés envisagent d'engager plus de 2,5 milliards de dollars pour réaliser des fermes solaires photovoltaïques de deux Gigawatts (GW) sur une période de cinq années, a annoncé, hier, le Forum des chefs d'entreprises (FCE). Le secteur privé s'investit dans le domaine des Energies nouvelles et renouvelables (EnR). Les opérateurs économiques privés envisagent d'engager plus de 2,5 milliards de dollars pour réaliser des fermes solaires photovoltaïques de deux Gigawatts (GW) sur une période de cinq années, a annoncé, hier, le Forum des chefs d'entreprises (FCE). «Pour amorcer le développement du secteur des énergies renouvelables en Algérie et contribuer à faire de ce secteur innovant un puissant moteur de croissance de l'économie algérienne, le FCE annonce son intention de supporter un vaste programme de développement de 2 GW de fermes solaires photovoltaïques», a indiqué cette organisation patronale dans un communiqué. Ces projets, qui seront exécutés essentiellement par le secteur privé, seront déployés sur une période de cinq ans avec un investissement total de plus de 2,5 milliards de dollars, précise le communiqué. «Plusieurs industriels du secteur privé participeront à ce vaste programme qui prendra la forme de consortiums faisant participer de manière équilibrée des partenaires algériens et internationaux», ajoute la même source. La réalisation de ces projets permettra, selon le FCE, la création de plus de 80 000 emplois qualifiés à travers l'ensemble du territoire national et un transfert de technologies et du savoir-faire grâce aux partenariats. Le programme national de développement des énergies renouvelables, adopté en 2015, prévoit de produire 22 000 MW à l'horizon 2030 avec une part de près de 27% dans la production d'électricité. Le solaire photovoltaïque participera à la réalisation de ce programme à hauteur de 13 575 MW, l'éolien à 5 010 MW, la biomasse à 1 000 MW, la cogénération à 400 MW et la géothermie à 15 MW. Dans ce cadre, l'organisation patronale «plaide pour une transition énergétique couplée à la diversification économique qui doit favoriser l'émergence de nouvelles filières industrielles et ainsi offrir à l'économie un levier de croissance et de création d'emplois». A cet effet, «il est indispensable de créer les conditions pour que cette transition se fasse à travers la naissance de capacités nationales d'innovation, de production, de maintenance, et de services, créatrices d'emplois nouveaux et durables», selon le Forum. R. I.