Invité hier à la radio Chaîne 3, Abderezak Henni, directeur général de la modernisation de l'administration, de la documentation et des archives au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, est revenu sur la modernisation de l'administration affirmant que l'année 2017 sera l'année de la «e-commune». Invité hier à la radio Chaîne 3, Abderezak Henni, directeur général de la modernisation de l'administration, de la documentation et des archives au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, est revenu sur la modernisation de l'administration affirmant que l'année 2017 sera l'année de la «e-commune». Ce responsable, qui a annoncé l'installation prochaine de trois guichets spécialisés dans chaque commune afin de prendre en charge le retrait des documents d'état civil (acte de naissance, résidence…), des cartes biométriques et le traitement des affaires sociales (demandes de logement, d'aide sociale, demandes de voieries…), affirme aussi qu'un «code», qui permettra dès 2017 le retrait par voie électronique de tous les documents d'usage, faisant ainsi éviter la peine du déplacement vers la commune de naissance ou de résidence, est en préparation. «Grâce à cette dynamique de numérisation et de modernisation de l'administration, les APC pourront se consacrer, désormais, aux questions du développement local», a-t-il déclaré. Interpellé sur la question des rectifications des erreurs sur les documents d'état civil, l'invité de la Chaîne 3 a rappelé que le citoyen ne doit recourir à la justice que lorsqu'il s'agit d'une erreur commise sur le registre. «Il y a deux type de corrections. Le registre de l'état civil ne peut pas être touché sans l'aval de la justice. Mais quand il s'agit d'une erreur de saisie, elle est corrigée immédiatement», a-t-il précisé. Donnant des détails sur les documents biométriques délivrés depuis la mise en place du système électronique, le représentant du ministère de l'Intérieur avance le chiffre de 8,2 millions de passeports et un million de cartes d'identité nationale biométriques délivrés à ce jour. Rappelant que le délai imparti à la délivrance de toutes les cartes d'identité biométriques est de cinq ans, à raison de 6 millions de cartes par an, M. Henni a souligné que des efforts seront consentis pour ramener ce délai à trois ou quatre ans. «Quelques 3 millions de pièces similaires seront délivrées au terme de l'année en cours et entre 6 et 7 millions d'autres le seront en 2017, alors que d'ici 3 à 4 ans, la totalité de ces cartes devra être produite, dans leur version électronique», a-t-il également assuré. Les candidats au prochain baccalauréat devront, pour leur part, être tous destinataires de ce nouveau document, a-t-il ajouté, soulignant «l'importance» de celui-ci, dans la mesure où il permet également d'accéder à «des services divers». M. Henni a, par ailleurs, insisté sur le fait que le citoyen ne se déplacera qu'une seule fois à la commune concernée, une fois ses données numérisées, s'il doit solliciter à nouveau une pièce. Les informations collectées étant valables pour tous les documents nécessaires, précise-t-il, ajoutant que tous les documents biométriques sont «sécurisés et protégés». Rappelant la mise en place d'un permis de conduire biométrique début 2017, il a aussi relevé l'intérêt d'une carte d'immatriculation électronique s'agissant notamment de la gestion du fichier national automobile et du suivi du véhicule. Interpellé sur l'éventualité de recourir aux cartes de vote biométriques, le même responsable a fait savoir que la question n'est pas à l'ordre du jour et que la carte d'identité biométrique pourrait également servir à cet effet. H. Y.