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Engagement en faveur d'un partenariat arabo-africain efficient Le boycott du Maroc et certains pays du Golfe n'a pas impacté le 4e Forum afro-arabe de Malabo
Malgré les manœuvres répétées et les pressions exercées par le Maroc et ses alliés pour tenter d'exclure la République sahraouie du 4e Forum afro-arabe, tenu mercredi dernier à Malabo, la capitale équato-guinéenne, les travaux de ce Sommet se sont poursuivis dans la sérénité et l'unité. Placé sous le thème «Ensemble pour le développement durable et la coopération économique», la rencontre a été une occasion pour les participants d'aborder les moyens permettant de booster la coopération et les échanges, notamment dans le domaine économique. Malgré les manœuvres répétées et les pressions exercées par le Maroc et ses alliés pour tenter d'exclure la République sahraouie du 4e Forum afro-arabe, tenu mercredi dernier à Malabo, la capitale équato-guinéenne, les travaux de ce Sommet se sont poursuivis dans la sérénité et l'unité. Placé sous le thème «Ensemble pour le développement durable et la coopération économique», la rencontre a été une occasion pour les participants d'aborder les moyens permettant de booster la coopération et les échanges, notamment dans le domaine économique. Les participants se sont penchés sur l'évaluation des progrès réalisés dans la mise en œuvre du Plan d'action adopté lors du 3e Sommet, tenu au Koweït en 2013. Les discussions ont également porté sur les voies et moyens à même d'approfondir le cadre de coopération à un moment où l'Afrique et le Monde arabe s'emploient à relever collectivement les défis communs auxquels ils font face. Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine (UA) et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel qui a représenté l'Algérie à ces travaux de deux jours, a tenu à mettre en avant l'«intérêt majeur» accordé par l'Algérie depuis son indépendance à sa profondeur stratégique arabo-africaine. Dans son intervention, M. Messahel a rappelé que l'Algérie «n'a jamais hésité à apporter son aide aux Etats africains et arabes ni à établir avec eux des passerelles de fraternité et de solidarité». Il a, par ailleurs, indiqué que l'Algérie «a adhéré à des programmes de développement aux niveaux bilatéral et multilatéral dans différents domaines vitaux (…) et aspire à intensifier les programmes tripartites de par sa position stratégique qui l'érige en porte de l'Afrique, et ce, à travers les projets qu'elle avait adoptés et qui ont un impact réel sur l'intégration régionale à l'exemple de la route transsaharienne qui relie Alger à Lagos et du projet de l'infrastructure portuaire du Centre du pays qui est appelé à faciliter le transit des marchandises, à encourager le secteur des services et à drainer des investissements étrangers». A ce propos, M. Messahel a rappelé que l'Algérie «abritera les 3 et 5 décembre, le Forum d'affaires africain, le premier du genre à réunir des représentants des gouvernements ainsi que l'ensemble des partenaires économiques et acteurs en vue de coordonner les efforts tendant à relancer l'investissement en Afrique et à consolider les échanges commerciaux en partenariat avec le secteur privé, à même de mener à terme l'intégration économique». Pour sa part, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, a appelé à booster la coopération entre les pays africains et les pays arabes et à relever collectivement les défis communs auxquels ils font face. Notons enfin que le 4e Sommet Afrique-Monde arabe a été sanctionné par la «Déclaration de Malabo» qui met l'accent sur la nécessité de renforcer les relations et de raffermir les liens entre les pays africains et le Monde arabe, notamment en cette conjoncture et à la lumière des mutations que connait le monde. Le texte insiste sur l'importance du renforcement de la coopération, de la coordination et de l'échange d'informations entre les différentes initiatives et structures arabo-africaines engagées dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent. Il a également insisté sur la coopération économique et politique. Concernant cette dernière, il a été convenu de tenir des réunions de haut niveau et d'intensifier les échanges d'informations et le dialogue et la concertation politiques à tous les niveaux pour coordonner les positions à l'égard des questions régionales et internationales d'intérêt commun notamment celles relatives au règlement des conflits et au soutien indéfectible à la cause palestinienne. H. Y.