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«Il est grand temps que les Saoudiennes puissent prendre le volant», estime un prince saoudien
AINSI VA LE MONDE SELON LA PRESSE
Publié dans La Tribune le 03 - 12 - 2016

De la difficulté de porter un nom étranger en France au soutien du prince El Walid aux Saoudiennes qui veulent conduire une voiture : le combat contre l'ostracisme semble gagner du terrain.
Un prince saoudien déclare sans détours que les femmes de son pays devraient avoir le droit de conduire pour des raisons aussi bien économiques que religieuses. L'Arabie saoudite est le seul pays au monde où les femmes ne peuvent pas prendre le volant.
Ce prince saoudien, c'est Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud, richissime homme d'affaires international. Il estime que les femmes devraient avoir le droit de conduire, rapporte le site d'informations Les Nouvelles News. Dans une lettre publiée en anglais il y a quelques jours sur son site internet, il estime qu'il est «grand temps que les Saoudiennes puissent prendre le volant».
«Une telle interdiction est fondamentalement une violation des droits des femmes, d'autant plus qu'elle persévère après qu'elles ont obtenu le droit à l'éducation et au travail salarié», considère l'homme d'affaires, qui détaille les raisons économiques, sociales, politiques mais aussi religieuses à une telle autorisation.
En 2013 déjà, il avait plaidé pour le droit des femmes à prendre le volant, invoquant des motifs financiers. Le recours aux chauffeurs serait un gouffre financier pour le royaume wahhabite. Un journal local avait évalué ce coût à près de 4 milliards de dollars, selon Les Nouvelles News.
La prise de position de ce prince reste à nuancer. Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud estime toutefois que les femmes ne devraient pas pouvoir conduire hors des villes. Et qu'elles devraient toujours avoir un téléphone à portée de main.
Les choses bougent tout doucement en Arabie saoudite. Dans son plan de transformation de l'économie, le vice-prince héritier, Mohammed Ben Salmane, prévoyait au printemps dernier d'augmenter la part de femmes dans la population active de 22% à 30% d'ici 2030. Elles ont eu le droit de glisser un bulletin dans l'urne et de se présenter comme candidate à des élections municipales pour la première fois en 2015. Une vingtaine ont été élues. Toujours en fin d'année dernière, les veuves et divorcées ont pu obtenir leur propre carte d'identité. Et les Saoudiennes ont obtenu le droit de conserver une copie de leur contrat de mariage, un «privilège» qui revenait jusqu'ici exclusivement aux hommes.
Mais de là à donner le volant aux femmes, le royaume ultra-conservateur - seul pays au monde où les femmes n'ont pas le droit de conduire - n'y semble pas encore prêt. Le vice-prince héritier a déclaré qu'il revenait à la société saoudienne de décider si les femmes pouvaient conduire. Et, selon lui, «à ce jour, la société n'est pas convaincue».


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