Après Alep d'autres étapes (Idleb, Al-Bab, Deraa) seront indéniablement sur l'agenda de l'armée syrienne fructifiant une tendance de succès stratégique dans l'objectif principale : la récupération intégrale du territoire syrien et le sauvetage de l'Etat face aux velléités de déstabilisation engagé contre la Syrie. Damas et son allié russe avaient comme plan stratégique de faire sortir complètement Alep de toutes négociations futures sur l'avenir de la Syrie, l'objectif semble avoir été accompli La ville d'Alep véritable symbole de la tragédie syrienne vient d'être quasiment récupérée par l'armée syrienne et ses alliés. Un échec cuisant pour les groupes armés et surtout pour leurs différents sponsors occidentaux et des pays du Golfe qui tablaient sur une partition du pays dont la ville du nord serait la capitale pour faire face à Damas. La chute du régime syrien mainte fois annoncée semble aujourd'hui faire parti d'un passé révolu. Après Alep d'autres étapes seront indéniablement sur l'agenda de l'armée syrienne fructifiant une tendance de victoires stratégique dans l'objectif principale : la récupération intégrale du territoire syrien et le sauvetage de l'Etat face aux velléités de déstabilisation engagé contre la Syrie. Damas et son allié russe avait comme plan stratégique de faire sortir complètement Alep de toutes négociations futures sur l'avenir de la Syrie. Il fallait également récupérer le maximum de territoires phagocytés par les groups armés avant l'avènement de la nouvelle administration américaine en janvier prochain. D'autant plus que le nouveau président américain Donald Trump demeure toujours imprévisible sur la politique US sur la question. En attendant l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a demandé la reprise du dialogue pour mettre un terme à la guerre qui a fait plus de 300 000 morts en près de six ans. Il est «temps désormais de contempler sérieusement la possibilité d'une relance des discussions politiques», a-t-il affirmé. L'ambassadeur de la Russie auprès des Nations unies, Vitali Tchourkine, a pour sa part dit espérer que les pourparlers puissent reprendre avant le départ de l'actuel secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, le 31 décembre. Ces déclarations sont venues appuyer l'annonce par la Russie d'un arrêt des raids aériens et des tirs d'artillerie de l'armée syrienne sur les quartiers est d'Alep. Cette mesure devrait assurer l'évacuation de milliers de civils pris au piège des violences. A l'ONU l'assemblée générale devait voter un projet de résolution demandant un cessez-le-feu immédiat en Syrie et un accès pour les convois humanitaires. Il s'agit d'une résolution non contraignante qui demande «un arrêt complet de toutes les attaques contre les civils» et la levée de tous les sièges des villes encerclées. La Russie et la Chine avaient mis leur veto plus tôt cette semaine à une résolution du Conseil de sécurité appelant à un cessez-le-feu de sept jours à Alep. Des trêves qui profitent généralement, selon Moscou davantage aux groupes armés qu'aux civiles pris au piège dans certains quartiers. La Russie a d'ores et déjà estimé que le projet de résolution n'aurait aucun impact sur le terrain. Des pourparlers sont prévus aujourd'hui à Genève entre la Russie les Etats-Unis sur un éventuel accord qui permettrait aux éléments des groupes armés de quitter Alep. R. I.