Les travaux des trois ateliers qui ont été installés, dimanche dernier, lors de la rencontre du ministre des Ressources en eaux et de l'Environnement, Abdelkader Ouali, à Sétif, avec le mouvement associatif, ont porté en premier lieu sur le renforcement du partenariat pouvoirs publics-société civile, ainsi que la sensibilisation environnementale pour l'amélioration du cadre de vie des citoyens. Les participants à cette rencontre ont fait savoir que tous les secteurs de l'industrie et toutes les activités commerciales ont une empreinte environnementale du fait qu'ils utilisent des énergies fossiles ou des matières premières et produisent des déchets ou des rejets que l'on retrouve ensuite dans le milieu naturel. Selon eux, de tels impacts peuvent survenir au niveau local, régional ou mondial et comporter des implications pour la santé. Ces effets varient selon les phases du cycle de vie d'un produit et en fonction des matières premières utilisées, de sa conception, de la technologie et des recherches appliquées lors de sa fabrication, des processus de transformation et de fabrication adoptées, du type de bien créé, de l'emballage du produit, de son mode de distribution et, enfin, de son sort final. Le produit peut être éliminé, réutilisé ou recyclé. Les conférenciers ont indiqué que les produits manufacturés sont d'une grande utilité pour le devenir quotidien de chacun d'entre nous, même si leur production et utilisation engendrent des problèmes environnementaux. La responsable de la Maison de l'environnement de la wilaya de Annaba, Souhila Alaoua, nous a fait savoir que la structure qu'elle gère œuvre pour la coordination avec les entreprises et les acteurs activant dans le domaine de l'environnement et travaille également à intensifier et organiser des campagnes de sensibilisation et d'information pour inculquer une véritable culture environnementale, et ce, pour promouvoir davantage notre environnement pour un développement durable. Les participants à cette rencontre sur le partenariat pour l'environnement, ont évoqué la solution pour les entreprises d'aller vers une sensibilisation efficace sur la question de l'environnement. Ils ont de même affirmé que, le personnel de l'entreprise, les riverains, les associations à caractère écologique, les partenaires commerciaux, les autorités communales, régionales, les syndicats, chacun attends des gestionnaires de l'entreprise des actions concrètes et probantes. Ils ont par ailleurs affirmé que, c'est tout un système de communication qu'il va falloir mettre en place, tout en indiquant que, sans la participation de tous les travailleurs, la politique environnementale ne pourra réellement aboutir et, en externe, en l'absence de démarche de communication, l'entreprise est livrée aux informations qui circulent à son sujet. Le président de l'association Chourouq pour la protection de l'environnement et le citoyen, de la wilaya de Tébessa, Bachir Ammari, a évoqué, pour sa part les obstacles auxquels fait face son association pour l'accomplissement de ses activités de sensibilisation et qui sont liés notamment à la protection et la propreté de l'environnement. Il nous dira que les activités de l'association sont très importantes pour la promotion et la préservation de l'environnement. M. Ouali, qui a présidé l'ouverture de ces ateliers, a tenu à affirmer que d'autres rencontres avec le mouvement associatif seront programmées respectivement à Blida, pour le mouvement associatif du Centre, et Tlemcen, pour le mouvement associatif de l'Ouest. Le ministre a mis en exergue l'importance de la société civile dans le changement des comportements et a insisté sur la nécessité d'établir les liens, ou de les consolider s'ils existent déjà, entre le mouvement associatif et les pouvoirs publics pour mettre en synergie les efforts consentis par ces deux acteurs en faveur de la protection de l'environnement et du développement durable. Les efforts du ministère des Ressources en eaux et de l'Environnement s'articulent autour de la nécessité de préserver l'environnement et de lui accorder une place primordiale notamment en ce qui concerne la gestion, le tri et le recyclage des déchets solides. Le ministre ne cesse de mettre l'accent sur la nécessité de conjuguer tous les efforts visant l'amélioration et la préservation de l'environnement qui constitue, selon lui, un intérêt général et surtout un aspect social et économique pour l'Algérie. M. Ouali affirmera à ce propos que le programme du président de la République pour l'environnement doit être appliqué dans sa globalité, tout en affirmant qu'aucune lacune ou indifférence ne sera tolérée par son département. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il a insisté, dimanche dernier lors de sa visite de trois jours dans la capitale des Hauts-Plateaux, sur l'impérieuse nécessité d'accorder plus d'importance à la protection de l'environnement et de renforcer le partenariat dans ce domaine qui figure parmi les préoccupations majeures de son département. Le ministre fera savoir que l'Etat a dégagé tous les moyens nécessaires pour œuvrer davantage à la promotion de l'environnement. F. O.