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L'Algérie poursuit ses efforts pour le règlement de la crise libyenne Messahel rencontre des parlementaires de la Chambre des représentants de la Libye
Les derniers développements de la situation en Libye ont été à l'ordre du jour de l'entretien hier à Alger entre le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etat arabes, Abdelkader Messahel, et une délégation de parlementaires de la Chambre des représentants de Libye, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Les derniers développements de la situation en Libye ont été à l'ordre du jour de l'entretien hier à Alger entre le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etat arabes, Abdelkader Messahel, et une délégation de parlementaires de la Chambre des représentants de Libye, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Lors de cette rencontre, les deux parties ont évoqué «les voies et les moyens permettant l'accélération de la mise en œuvre du processus de règlement de la crise en Libye, à travers la dynamique de dialogue inclusif inter-libyen et la réconciliation nationale, pour la préservation de la stabilité de la paix et de la sécurité de ce pays voisin», a précisé la même source. M. Messahel a rappelé, à cette occasion, la vision de l'Algérie et ses efforts fondés sur la «non-ingérence, la solution politique et le rapprochement entre les positions des parties libyennes.» Les membres de la délégation libyenne ont, de leur côté, salué «les importants efforts consentis par l'Algérie au titre de la facilitation de la concertation entre les parties libyennes et le dialogue inter-libyen, dans le cadre de la mise en œuvre de l'accord politique et en soutien au processus initié par l'ONU», a conclu le texte. Il est à rappeler que M. Messahel s'est entretenu, mercredi dernier, avec le président du Haut Conseil d'Etat de Libye, Abderrahmane Swihli, qui effectuait une visite en Algérie. Cette rencontre s'inscrivait dans le cadre des efforts qu'entreprend l'Algérie pour la mise en œuvre du processus politique de règlement de la crise en Libye et a porté sur les derniers développements de la situation dans ce pays. Lors de cet entretien, Abderrahmane Swihli avait également loué le rôle joué par l'Algérie et sa contribution active en vue d'accompagner les parties libyenne sur la voie du dialogue et de la réconciliation nationale pour le recouvrement de la paix, de la sécurité et de la stabilité. Avant M. Swihli, le président du Conseil présidentiel du gouvernement d'entente nationale de Libye, Faiz Esserradj qui est reconnu par la communauté internationale, a effectué une visite de travail en Algérie, quelques jours seulement après la visite inédite, le 18 décembre dernier, du maréchal Khalifa Haftar, autre acteur majeur en Libye qui dirige les forces armée à l'Est du pays. Récemment, le président du Parlement, Aguila Salah, qui refuse de reconnaître le gouvernement d'Esseradj s'est également rendu à Alger. Après avoir reçu plusieurs responsables libyens, l'Algérie a réitéré son appel à toutes les parties concernées à se mettre autour de la table du dialogue pour régler les problèmes, loin de toute ingérence étrangère. Cependant, le général Haftar refuse de venir négocier en Algérie, comme il l'a annoncé, le 3 janvier dernier. L'homme fort de l'Est libyen ne compte pas reprendre les négociations avec Faiz Serradj, président du Conseil présidentiel du gouvernement d'entente nationale de Libye, soutenu par les Nations unies. Ces négociations portant sur la probable formation d'un gouvernement d'union nationale devaient avoir lieu dans les prochains jours à Alger. Mais dans un entretien au journal italien Corriere della Serra, Khalifa Haftar a estimé que «les discussions avec Faiz Serradj, commencées il y a deux ans et demi, n'ont donné aucun résultat et que, compte tenu de la situation en Libye, l'heure est au combat plutôt qu'à la politique». Selon lui, la stabilisation de la situation sécuritaire est prioritaire. «Une fois que les extrémistes seront vaincus, nous pourrons revenir aux discussions sur la démocratie et les élections. Mais pas maintenant», avait-il déclaré. L'accord entre les parties libyennes afin d'arriver à une solution durable et auquel l'Algérie aspire risque d'être amputé d'une partie qui pèse dans l'échiquier. Cependant, les efforts se poursuivent même au niveau de l'ONU. Faut-il rappeler enfin que le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Libye, Martin Kobler, a souligné l'importance de garantir la sécurité et la stabilité au peuple libyen, au terme d'entretiens avant-hier à Tripoli avec le président du Conseil présidentiel du gouvernement d'union nationale libyen (GNA), Fayez Serraj, et d'autres responsables libyens. Pour l'Envoyé spécial onusien, «un accord politique a été signé en décembre 2015. Il est temps de l'appliquer (…). L'année 2017 doit être l'année des décisions pour la résolution de la crise en Libye». H. Y.