Actuellement, la Russie a réduit sa production de pétrole en moyenne d'environ 100.000 barils par jour, a indiqué, hier, le ministre de l'Energie Alexandre Novak, cité par l'agence publique RIA Novosti depuis Vienne. M. Novak, qui devait participer à Vienne à une réunion du comité de surveillance des accords de réduction de l'offre conclus par l'Opep et ses partenaires, a précisé que les sociétés russes «avançaient ainsi sur le calendrier» prévu. Et de souligner : «Nous faisons tout notre possible pour participer au maximum à la mise en œuvre de l'accord» signé en décembre par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et les grands exportateurs qui ne font pas partie du cartel. Actuellement, la Russie a réduit sa production de pétrole en moyenne d'environ 100.000 barils par jour, a indiqué, hier, le ministre de l'Energie Alexandre Novak, cité par l'agence publique RIA Novosti depuis Vienne. M. Novak, qui devait participer à Vienne à une réunion du comité de surveillance des accords de réduction de l'offre conclus par l'Opep et ses partenaires, a précisé que les sociétés russes «avançaient ainsi sur le calendrier» prévu. Et de souligner : «Nous faisons tout notre possible pour participer au maximum à la mise en œuvre de l'accord» signé en décembre par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et les grands exportateurs qui ne font pas partie du cartel. Hier soir, Alexandre Novak devait participer à une réunion du comité de surveillance de cet accord et s'entretenir avec le ministre de l'Energie saoudien, Khaled al-Faleh, selon un porte-parole du ministère russe, cité par l'agence. Coprésidé par le Koweït et la Russie, et dont l'Algérie est membre avec le Venezuela ainsi que le sultanat d'Oman, ledit comité a été mis en place lors de la réunion ministérielle de l'Opep tenue fin novembre à Vienne et durant laquelle l'organisation pétrolière a décidé de réduire son offre de 1,2 million de barils/jour (mbj) pour porter son plafond de production à 32,5 mbj. Une décision rejointe, en décembre dernier, par 11 pays non-Opep, dont la Russie, qui ont conclu un accord avec l'organisation pour diminuer leur production d'environ 558 000 barils/jours à partir du 1er janvier, et ce, afin de faire remonter les prix. La Russie doit diminuer à elle seule sa production de 300 000 barils par jour par rapport à son niveau record de fin 2016 (plus de 11 millions de barils par jour). Selon son ministre de l'Energie, le nouvel objectif de production était de 10,947 millions bpj, précisant que la Russie voulait réduire la production de 200 000 bpj au premier trimestre puis de 300 000 bpj, comme cela a été convenu avec l'Opep. Pour autant, beaucoup d'analystes pensent que la production pétrolière russe augmentera cette année et atteindra même un niveau sans précédent en raison de l'entrée en service de nouveaux gisements. Outre les doutes sur le respect de l'accord de l'Opep, d'autres inquiétudes subsistent quant à une potentielle hausse de la production en Libye et au Nigeria, deux pays autorisés par l'Opep à poursuivre leur activité, voire à l'augmenter. Entretemps, les indicateurs de l'augmentation de l'activité aux Etats-Unis demeurent sous les projecteurs. R. E.