Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a annoncé qu'en 2010 il introduira le brevet de l'informatique dans le cycle moyen et en 2012 dans le secondaire. De nouvelles mesures ont été prévues pour les cinq années à venir, dans le cadre de la généralisation totale des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans le secteur de l'éducation. S'exprimant, hier, au cours des travaux de la conférence nationale des directeurs de l'éducation des wilayas, consacrée aux nouvelles technologies de l'information et de la communication, tenue à Alger, Benbouzid s'est dit convaincu que l'introduction de cette matière est primordiale, car le secteur est appelé à l'élargissement de l'outil informatique et l'enseignement de cette matière dans les trois paliers, primaire, moyen et secondaire. Le premier responsable de l'Education a, à ce propos, fait savoir qu'il est prévu de renforcer l'équipement informatique dans tous les lycées, au nombre de 1 700 et dans les 5 000 CEM, et en les dotant en plus d'un laboratoire, afin de mieux répondre aux exigences de cette mesure. L'introduction de la matière informatique au baccalauréat 2012 sera comptabilisée avec un coefficient de 1 dans la moyenne du Bac. Pour ce qui est du BEM, un diplôme en informatique sera décerné aux lauréats. De son côté, un représentant du ministère a indiqué que pour le plan quinquennal 2009-2014, 180 000 PC seront installés dans toutes les écoles primaires du territoire national. Alors que d'ici 2009-2010, il est prévu un micro-ordinateur pour 36 élèves dans le moyen et dans le secondaire un micro pour 15 élèves. Dans le même sillage, le représentant de la tutelle a évoqué les difficultés des élèves des zones enclavées à accéder à cet outil. Il a, dans ce contexte, souligné que pour ces régions l'Etat prévoit de mettre à leur disposition des salles multimédias, un PC, un data show, un écran, une imprimante au lieu d'un laboratoire. Le même représentant a préconisé la mise en place du système de visioconférence tant pour la gestion pédagogique que pour le suivi. Par ailleurs, le ministre a signalé que l'enseignement de l'informatique nécessite un encadrement estimé à 7 000 enseignants, à savoir 5 000 dans le cycle moyen et 2 000 dans le secondaire pour le quinquennal 2009-2013. Pour la réussite de ce projet à portée stratégique, une campagne de sensibilisation, à tous les niveaux, est recommandée par les spécialistes en la matière. En conclusion, Benbouzid a estimé que l'introduction de cette technologie dans l'enseignement constitue un des aspects des réformes du système éducatif mises en chantier par le chef de l'Etat. N. B.