Des professionnels de la santé ont appelé, vendredi dernier à Constantine, à adopter une démarche privilégiant le travail en équipe pour permettre un diagnostic précoce des maladies rhumatologiques, afin d'assurer une meilleure prise en charge des patients. Des professionnels de la santé ont appelé, vendredi dernier à Constantine, à adopter une démarche privilégiant le travail en équipe pour permettre un diagnostic précoce des maladies rhumatologiques, afin d'assurer une meilleure prise en charge des patients. «Un diagnostic précoce des maladies rhumatologiques, de polyarthrite rhumatoïde (PR) notamment, permet aux médecins spécialistes, à savoir les rhumatologues, d'instituer les traitements les plus sûrs à ces affections qui sont des maladies très répandues, avec des complications graves», a souligné le docteur Rebaïha Hafi, rhumatologue et présidente de l'Association des praticiens privés de Constantine (Appc), organisatrice des 6es Journées de rhumatologie. Selon la spécialiste, les médecins généralistes jouent un rôle majeur, parce que ce sont eux généralement qui évaluent en premier les patients, mettant l'accent sur l'importance de la communication, de l'information et la sensibilisation dans la mobilisation de cette catégorie de médecins appelés à assurer des orientations justes aux malades. Le travail d'équipe favorise la qualité de la prise en charge et représente un excellent moyen pour répondre de façon efficace aux besoins du malade atteint de polyarthrite rhumatoïde (PR), a estimé le Dr Hafi, qui a insisté sur l'urgence de coordonner les actions pour un résultat positif. «Le diagnostic précoce de cette maladie permet de débuter un traitement de fond et favorise ainsi les chances de soulager les patients des douleurs occasionnées», a encore indiqué la présidente de l'Appc. Elle a précisé que les rhumatologues disposent aujourd'hui de biothérapies qui révolutionnent la prise en charge des maladies des articulations, à condition que ces infections soient détectées dés le début, d'où le rôle indispensable des médecins généralistes notamment. Le retard dans la consultation et le diagnostic aboutit à des déformations et des handicaps, a également averti le Dr Hafi, précisant que les rhumatismes sont des maladies de tous les âges et que les formes les plus répandues sont l'arthrose, la polyarthrite rhumatoïde, l'ostéoporose et la goutte. En marge de ce séminaire international, les participants se sont penchés sur l'ostéoporose, vu sa gravité. Il s'agit d'une des formes les plus dangereuses de la rhumatologie. Cette pathologie se caractérise par une dégradation de la qualité de l'os, qui augmente de façon marquée le risque de fractures. C'est une maladie très fréquente qui a de nombreuses conséquences pour la vie quotidienne. «Longtemps silencieuse, l'ostéoporose peut provoquer des fractures de la hanche, du poignet, des vertèbres ou de l'épaule», ont-ils expliqué. «Nous ne guérissons pas de l'ostéoporose, mais les médicaments disponibles grâce au progrès scientifique, permettent de diminuer le risque de fracture des os», ont souligné des spécialistes, qui ont insisté sur l'importance de détecter précocement cette maladie pour permettre les meilleurs traitements. D'après la présidente de l'Appc, ces 6es Journées de rhumatologie ont pour but principal d'ouvrir des ateliers de formation médicale continue pour les jeunes médecins et assurer des séances de recyclage pour les anciens. Cette rencontre de deux jours a été marquée par la participation de spécialistes provenant des quatre coins du pays, en plus de professeurs de renommée venus de France notamment. C. C./APS