Les réseaux sociaux ont, certes, une utilité avérée, mais ils peuvent aussi devenir un outil au service du mal, générant dangers, dérives et menaces sur la sécurité des personnes. Moyens de communication et d'information rapides et efficaces, Facebook, Twitter, Wats'App sont souvent détournés pour devenir les vecteurs d'une nouvelle forme de criminalité : la cybercriminalité. Des cas de violences extrêmes, escroqueries, dérives idéologiques et politiques truffés d'insultes font des ravages sur ces canaux et ne connaissent aucune limite ni frontière et touchent tous les pays. Les réseaux sociaux ont, certes, une utilité avérée, mais ils peuvent aussi devenir un outil au service du mal, générant dangers, dérives et menaces sur la sécurité des personnes. Moyens de communication et d'information rapides et efficaces, Facebook, Twitter, Wats'App sont souvent détournés pour devenir les vecteurs d'une nouvelle forme de criminalité : la cybercriminalité. Des cas de violences extrêmes, escroqueries, dérives idéologiques et politiques truffés d'insultes font des ravages sur ces canaux et ne connaissent aucune limite ni frontière et touchent tous les pays. En Algérie, pour l'année 2016, ce sont plus de 1 000 affaires liées à la cybercriminalité qui ont été enregistrées, selon un bilan de la Direction générale de la sûreté nationale (Dgsn). Cette institution précise qu'il s'agit de crimes d'atteinte à la sécurité des systèmes informatiques, d'escroquerie via Internet et d'autres formes de cybercriminalité dans lesquelles ont été impliqués plus de 946 individus. Pour faire face à ce genre de criminalité, la Dgsn a lancé une campagne de sensibilisation sous le thème «Ensemble pour un internet meilleur». Cette campagne utilise les deux pages sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter) ainsi que le site officiel de la Dgsn afin de promouvoir une utilisation sûre et positive de la Toile notamment parmi les enfants et les jeunes. L'action vise à ancrer une prise de conscience collective, responsabiliser les utilisateurs d'Internet, quel que soit leur âge, fonction ou situation sociale, et promouvoir une utilisation sûre, responsable et positive de la technologie numérique parmi les enfants et les jeunes. Dans d'autres pays, le terrorisme a fait d'Internet son premier agent de recrutement, propagande et d'information. Messages, images, fetwas, prêches et discours racistes sont postés sur la Toile, avec l'objectif de radicaliser des jeunes et en faire des terroristes sans foi ni loi. Ces réseaux sont de plus en plus surveillés à travers le monde pour prévenir la menace de recrutement de ces jeunes «paumés», femmes et hommes, par des organisations extrémistes qui distillent la haine pouvant être diluée aussi bien dans un prêche religieux que dans un discours nazi. A. B.