Un séminaire national sur « la mondialisation et son influence sur la famille algérienne contemporaine» sera organisé lundi prochain à l'université Djillali-Bounaâma de Khemis Miliana (Ain Defla), a-t-on appris hier des organisateurs. Un séminaire national sur « la mondialisation et son influence sur la famille algérienne contemporaine» sera organisé lundi prochain à l'université Djillali-Bounaâma de Khemis Miliana (Ain Defla), a-t-on appris hier des organisateurs. Cette rencontre vise notamment à «mettre en évidence les fondements culturels de la famille algérienne ainsi que les influences exercées sur elle par la mondialisation sous toutes ses expressions», a indiqué Dr Nessissa Fatma Zahra, présidente du séminaire. Elle ambitionne également de «débattre des orientations opportunes visant à assurer à la famille algérienne l'équilibre et la stabilité à même de lui permettre de jouer son rôle en tant qu'institution importante dans la construction sociale», a-t-elle ajouté. Soutenant que la famille algérienne a «de tout temps» fait l'objet d'influences qui l'ont affectée à divers niveaux, elle a estimé que ces influences se sont particulièrement exacerbées durant les quinze dernières années à la faveur des effets de la mondialisation. Selon elle, cette influence a été telle que ce qui par le passé relevait des traditions est devenu aujourd'hui archaïque, affirmant que la mondialisation constitue un «véritable défi à la culture et à l'identité nationales». Plusieurs experts algériens prendront part à cette manifestation scientifique organisée par l'Université de la formation continue (UFC) de Khemis Miliana, en coordination avec la faculté des sciences sociales et humaines de l'université Djillali-Bounaâma et en collaboration avec le laboratoire de la langue et de la littérature arabe ainsi que celui du développement organisationnel et de la gestion des ressources humaines. Parallèlement aux séances plénières, des ateliers thématiques seront consacrés notamment à l'«influence de la mondialisation dans le passage de la femme du rôle de l'éducation à celui de développement» et aux «portées de l'identité culturelle de la famille algérienne à la lumière du recours aux réseaux sociaux», a-t-on noté. APS