En prévision du scrutin législatif de mai prochain, le pays a connu un week-end politique très mouvementé. Les partis semblent précipiter leur campagne électorale, se montrant tous prêts à en faire un rendez-vous politique très animé. Ainsi, le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Abdelmalek Bouchafa, a estimé que les prochaines législatives constituaient «une occasion pour redonner espoir et bannir les aspects du défaitisme et du désespoir». En prévision du scrutin législatif de mai prochain, le pays a connu un week-end politique très mouvementé. Les partis semblent précipiter leur campagne électorale, se montrant tous prêts à en faire un rendez-vous politique très animé. Ainsi, le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Abdelmalek Bouchafa, a estimé que les prochaines législatives constituaient «une occasion pour redonner espoir et bannir les aspects du défaitisme et du désespoir». «Le discours du FFS sera distinct lors des prochaines échéances et permettra au parti de se démarquer des autres formations politiques. Les législatives du 4 mai prochain constitueront une occasion pour redonner espoir et bannir les aspects du défaitisme et du désespoir et les différentes formes de violence et de fanatisme», a affirmé M. Bouchafa dans son allocution à l'ouverture des travaux du congrès de la fédération d'Alger de son parti. «La force d'un parti politique est puisée dans la concordance de ses positions et la clarté de ses approches», a-t-il indiqué, précisant que «le FFS saisira l'occasion des prochaines législatives pour clarifier ses convictions, resserrer ses rangs et se redéployer sûrement». «Le FFS participera à ces échéances pour gagner le plus grand nombre de sièges possible», ajoutera-t-il. Filali Ghouini, président du Mouvement El-Islah, a, quant à lui, affirmé que son parti était «prêt» à participer à toutes les initiatives visant l'édification de l'Etat, ce qui explique sa participation aux prochaines élections législatives qui sont «la principale étape du processus d'édification». Cette participation «se veut une contribution du mouvement à tout processus d'édification nationale», a indiqué M. Ghouini dans une allocution lors d'un rassemblement à l'occasion de la journée nationale du Chahid. Le refus de participer à ces élections «ne sert pas l'intérêt du pays», a-t-il estimé, soulignant qu'«on ne peut concrétiser la volonté et la souveraineté du peuple par le boycott». Il a, à cet effet, appelé les militants de son mouvement à «convaincre les citoyens de l'importance de ce rendez-vous électoral». De Mascara, Amara Benyounès a fustigé ceux qui appellent au boycott de l'élection législative. Ceux qui appellent au boycott visent à créer un «vide politique dans le pays après le 4 mai pour revendiquer une période transitoire», a accusé le président du Mouvement populaire algérien (MPA), lors d'un meeting animé à la Maison de la culture de la ville. M. Benyounès tacle également les partis ayant décidé de participer et qui commencent à crier prématurément à la fraude, faisant remarquer que si ces partis réagissent ainsi c'est parce qu'ils «n'ont pas une base populaire et aucune capacité à contrôler les urnes». Le président du MPA prédit d'ailleurs une recomposition de la carte politique avec la disparition, après les élections du 4 mai prochain, de plusieurs partis qui, a-t-il soutenu, n'arriveront pas à décrocher des sièges dans le futur Parlement «parce qu'ils n'ont pas d'enracinement populaire, et n'apparaissent que lors des rendez-vous électoraux». De Batna, le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, a, lui, appelé à réunir et mobiliser toutes les forces politiques pour bâtir l'Algérie. Au cours d'un meeting populaire animé à la Maison de la culture, M. Belaïd dira que «le Front El Moustakbal œuvre à consolider le dialogue et la confiance mutuelle pour unir les Algériens», considérant qu'un «seul parti ne peut, à lui seul, résoudre tous les problèmes du peuple». Il a également estimé que les Algériens doivent faire preuve de conscience et participer massivement aux élections du 4 mai prochain pour choisir les candidats compétents capables de prendre en charge les préoccupations de toutes les classes de la société, notamment les jeunes. Intervenant dans la même wilaya, le président du MSP, Abderrezak Mokri, a considéré que «les prochaines élections législatives constituent une opportunité pour l'évolution de l'Algérie». Au cours d'un meeting, M. Mokri a invité toutes les forces agissantes dans le pays, les décideurs, les citoyens et les autorités locales à saisir cette occasion pour «surmonter la phase difficile que traverse actuellement le pays suite à la chute des cours de pétrole». S'exprimant sur le choix de la participation de son parti, il a indiqué que «le boycott auquel appellent certaines parties ne sert ni l'avenir du pays ni celui des partis politiques». A. B.