La plupart des partis politiques ont axé leurs discours, au premier jour de la campagne électorale pour les législatives du 4 mai prochain, sur la nécessité de préserver la sécurité du pays et consolider l'unité nationale. Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a affirmé, depuis El Attaf (Aïn Defla) où il a animé un meeting, qu'une participation massive aux prochaines élections législatives constituait un "moyen à même de consolider l'unité nationale et de mettre en échec les dessins de ceux qui veulent lui porter atteinte". Il a estimé que le boycott de ce rendez-vous électoral est "un acte irresponsable susceptible de constituer une opportunité pour ceux qui veulent maintenir le statu quo", ajoutant qu'"une participation au prochain rendez-vous électoral même par le biais d'un bulletin blanc est un moyen de s'affirmer et de s'opposer à la fraude". Pour sa part, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a considéré, lors d'un meeting populaire depuis Boutheldja (wilaya d'El Tarf), que les prochaines échéances électorales constituaient "une opportunité pour consolider les acquis de l'Algérie en matière d'unité nationale, de stabilité et de sécurité", appelant les citoyens à se diriger massivement aux urnes le jour du scrutin. De son côté, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbès a souligné, lors d'un meeting animé à Khenchela, la nécessité de voter "en force" lors des prochaines législatives "afin de préserver la sécurité et la stabilité du pays", soutenant que le taux de participation "sera un des facteurs de crédibilité des élections". Depuis Ghardaïa où il a animait une conférence de presse, le premier secrétaire du Front des forces socialiste (FFS), Abdelmalek Bouchafa, a affirmé que sa formation politique était porteuse d'un projet politique et stratégique "visant à sauver l'Algérie de l'aventurisme et de la politique unique". Il a expliqué que son parti a choisi de lancer sa campagne électorale depuis Ghardaïa, ville "indissociable de l'Algérie et qui constitue une vision et un exemple concret de la citoyenneté et de la société civile dans le développement durable". "Malgré l'absence d'une liste électorale du FFS à Ghardaïa, nous sommes présents ici pour donner de l'espoir aux habitants et contribuer à la réduction de l'exclusion'', a-t-il dit, rappelant que le "FFS a appelé depuis 1963 à la mise en place d'un consensus national et d'un rassemblement de tous les Algériens autour d'un projet sociétal prometteur". Le président du parti Tajamou Amel Al Djazaïr (TAJ), Amar Ghoul, qui animait un meeting à Tissemsilt, a appelé, pour sa part, les jeunes à faire face aux "complots fomentés contre l'Algérie", insistant sur "l'importance de la contribution des jeunes dans l'édification du pays qu'il faut protéger contre tous les complots". De son côté, le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaid a appelé à une participation massive aux prochaines élections législatives, précisant que sa formation politique oeuvrait "à consacrer l'unité du pays, à redonner espoir aux jeunes et à rétablir la confiance aux citoyens".