Augmenter la production de la filière aquacole à 17 000 tonnes/an en 2017, par le développement de l'aquaculture intégrée dans les bassins d'irrigation agricoles, tel est l'objectif assigné par le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, selon le directeur de l'aquaculture auprès de ce ministère, Mustapha Oussaid cité par l'APS. Augmenter la production de la filière aquacole à 17 000 tonnes/an en 2017, par le développement de l'aquaculture intégrée dans les bassins d'irrigation agricoles, tel est l'objectif assigné par le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, selon le directeur de l'aquaculture auprès de ce ministère, Mustapha Oussaid cité par l'APS. La réalisation de cet objectif passera par la concrétisation de 2 100 projets d'investissements publics et privés dont 70% consacrés à la pisciculture dans les bassins d'irrigation agricole, a affirmé M. Oussaid, précisant que la production aquacole ne dépasse pas actuellement les 4 000 tonnes/an. Cet objectif de 2017 a été retenu sur la base des engagements des directeurs de wilayas chargés de la pêche et des programmes d'action et des investissements. Pour cette année, le secteur concentrera tout particulièrement ses efforts sur le développement des opérations de pisciculture intégrée dans l'activité agricole dans le cadre du «Projet de développement de la pêche et de l'aquaculture continentales» à travers un programme pour intégrer, à moyen terme, 13 000 bassins d'irrigation dans la filière aquaculture, a-t-il expliqué en notant que le programme en question pourrait s'étendre jusqu'à 2030. A ce titre, il est prévu dans une première étape la réalisation de projets d'intégration de 2 000 bassins d'irrigation dans l'activité piscicole durant l'année en cours contre 248 bassins d'irrigation en 2016. S'exprimant sur les avantages de cette activité, M. Oussaid relève que les études et recherches révèlent que les eaux utilisées aussi bien pour l'élevage de poissons que pour l'irrigation des terres sont riches en matières organiques naturelles, permettant d'améliorer la production agricole. Dans ce sens, le ministère de l'Agriculture s'emploie à intensifier la formation en direction des agriculteurs et pisciculteurs pour assurer une meilleure intégration dans cette activité en leur fournissant, à titre gracieux, alevins et nourriture. Jusqu'en janvier dernier, pas moins de 300 agriculteurs et 200 pêcheurs ont bénéficié d'une formation à Adrar, In Salah, Bechar, Ghardaïa, Tamanrasset, Biskra, Touggourt, Ouargla, Illizi et El Oued. Entre 2015 et 2016, une quarantaine d'investisseurs, tous issus du sud algérien, a bénéficié d'une formation en Chine portant sur les procédés d'élevage de poissons dans les bassins. Selon le même responsable, l'aquaculture en mer a connu «une évolution au regard du nombre de projets qui s'inscrivent dans le cadre de la production à raison de 3 à 5 projets par an», relevant également que la tutelle avait donné son approbation à 130 dossiers déposés par des investisseurs. Par ailleurs, M. Oussaid relève les différentes mesures incitatives et avantages accordés aux agriculteurs dans le cadre du programme technique de la pisciculture supervisé par l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) notamment pour l'octroi des crédits. Concernant les projets de partenariat avec les Sud-Coréens, il fait savoir qu'un plan directeur à long terme est en cours d'élaboration, rappelant le programme de coopération bilatérale ayant permis à la partie algérienne d'acquérir des équipements tout en bénéficiant d'assistance technique pour les zones consacrées à l'aquaculture marine et continentale ainsi que l'opération d'inventaire des barrages et retenues d'eau afin d'établir une évaluation exacte de cette ressource. B. A./APS