L'Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications (Arpt), a indiqué que le cahier des charges relatif à la fourniture de services Internet d'avril 2016 a été mis à jour notamment dans son chapitre se rapportant à l'exploitation du Wifi Outdoor (wifi dans les lieux publics) afin de booster la dynamique économique. Selon un responsable de l'Arpt, la fourniture des services Wifi Outdoor a été encadrée par un dispositif réglementaire «plus souple» à savoir le régime de l'autorisation, afin de permettre aux fournisseurs de services d'accès à Internet de contribuer au développement du haut débit notamment au niveau des localités non encore connectées ou mal desservies. Dans le nouveau cahier des charges, plusieurs articles se rapportant notamment au Wifi Outdoor ont été modifiés et complétés afin de permettre «un large investissement dans ce créneau», a ajouté la même source. Les articles concernés sont ceux en rapport notamment aux conditions d'octroi de l'autorisation d'exploitation des services d'accès à Internet via le Wifi Outdoor, a-t-il relevé, précisant que toute personne, physique ou morale, peut demander une autorisation à l'ARPT pour la fourniture du Wifi Outdoor. L'article 12 modifié précise que le titulaire de l'autorisation «est tenu d'offrir, selon les capacités disponibles, l'accès à Internet à tous les demandeurs en mettant en œuvre les moyens techniques les plus fiables». L'opérateur autorisé doit garder confidentielle toute information relative à la vie privée de ses abonnés et n'en faire part que dans les cas prévus par la loi et de veiller au respect de la confidentialité des correspondances privées de ses abonnés. Le wifi sur les places publiques peut être payant ou gratuit. «Une véritable activité économique pourra être créée autour de ce nouveau mode d'accès à Internet qui aura besoin de prestataires de services, d'équipementiers et d'un réseau commercial», a estimé le responsable de l'Arpt qui considère ce créneau comme un «marché porteur». Le Wifi Outdoor a déjà été déployé dans le pays par l'opérateur Algérie-Télécom en 2015, qui était le seul à fournir ce service (payant) qui ciblait les campus universitaires, les complexes hospitaliers et touristiques, les bases de vie et les zones non couvertes par les réseaux conventionnels comme l'Internet mobile 3G. Ce mode de connexion est déployé aussi dans les bus de l'Etusa et au niveau des stations de métro. F. O./APS