Le nouveau président de la FAF a promis de réactiver la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG), estimant que cette structure avait un «rôle prépondérant» dans la professionnalisation du football national. «C'est une structure qui servira pour accompagner les clubs dans le véritable processus de professionnalisation. Elle les aidera à équilibrer leurs finances, d'autant qu'ils sont actuellement déficitaires», a expliqué Zetchi qui a rendu hommage au précédent bureau fédéral, à sa tête le président sortant Mohamed Raouraoua, pour «tout ce qu'il a fait pour le football algérien», mettant en exergue les «bienfaits de sa politique notamment sur le plan financier» Kheireddine Zetchi, élu hier nouveau président de la Fédération algérienne de football (FAF) s'est engagé, quelques instants après sa victoire à «réhabiliter» la discipline, indiquant qu'il comptait entamer son opération à partir de la base en redonnant au football amateur ses lettres de noblesse. «Le football a besoin d'être réhabilité. C'est ma principale mission après mon arrivée aux commandes de la FAF. J'estime qu'il faudra revenir à la base pour espérer réussir dans notre entreprise en accordant au football amateur l'importance voulue», a déclaré Zetchi lors de la conférence de presse ayant suivi son élection pour le mandat olympique 2017-2020. Zetchi, président du Paradou AC, le leader incontesté de la Ligue 2 Mobilis, a récolté 64 voix contre 35 et 4 bulletins nuls de l'ensemble des 103 membres ayant participé à l'assemblée élective qui s'est tenue au Centre technique de Sidi Moussa (Alger), et qui a été marquée à ses débuts par la montée au créneau de certains membres qualifiant «d'illégal» le rendez-vous en l'absence du président de la commission électorale désigné par l'AG ordinaire, en l'occurrence Ali Baâmeur. Outre la réhabilitation du football national, le successeur de Mohamed Raouraoua fait de la «Résurrection de la sélection nationale première» son autre priorité, tout en promettant d'accorder plus d'attention pour les sélections des jeunes, lui qui est réputé pour être un partisan de la politique de formation, faisant ses preuves au PAC comme traduit par l'Académie qu'il avait mise en place en 2007, dans une première expérience du genre en Algérie. A ce propos, il a annoncé qu'il projetait d'ouvrir «quatre centres de formation fédéraux au Centre, Est, Ouest et Sud», en attendant que les clubs «jouent leur rôle dans ce domaine». Le professionnalisme adopté dans le football algérien depuis 2010 et qui tarde à «décoller» sera parmi les chantiers que Zetchi compte lancer, soulignant la nécessité d'œuvrer pour une «véritable réforme» dans ce registre. Pour ce faire justement, le nouveau président de la FAF a promis de réactiver la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG), estimant que cette structure avait un «rôle prépondérant» dans la professionnalisation du football national. «C'est une structure qui servira pour accompagner les clubs dans le véritable processus de professionnalisation. Elle les aidera à équilibrer leurs finances, d'autant qu'ils sont actuellement déficitaires», a encore expliqué Zetchi qui a rendu hommage au précédent bureau fédéral, à sa tête le président sortant Mohamed Raouraoua, pour «tout ce qu'il a fait pour le football algérien», mettant en exergue les «bienfaits de sa politique notamment sur le plan financier». Par ailleurs, la nomination d'un nouvel entraîneur national pour la sélection première est une «urgence» pour le nouveau président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheireddine Zetchi, a-t-il déclaré hier, précisant qu'il compte régler ce dossier dans moins de «20 jours». «Le bureau fédéral et moi allons choisir un nouveau sélectionneur national après notre première réunion prévue dans les tout prochains jours. Nous avons déjà des noms d'entraîneurs qui nous ont été proposés, mais nous allons faire en sorte d'opter pour celui qui répond à la philosophie du jeu algérien», a expliqué Zetchi au cours de la conférence de presse qu'il a animée après son élection lors de l'assemblée générale tenue au Centre technique de Sidi Moussa (Alger). Le nouveau patron de l'instance fédérale n'a rien voulu dévoiler davantage à propos du successeur du Belge George Leekens, démis de ses fonctions au lendemain de l'élimination des Verts dès le premier tour de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2017) au Gabon. «Ce que je peux assurer, c'est que le futur sélectionneur national travaillera à plein temps en Algérie. Il aura à charge de suivre de près le championnat local et ses joueurs. Il sera même confié à organiser au moins un regroupement mensuel pour les joueurs locaux, en dehors des dates de la Fédération internationale de football (FIFA)», a-t-il expliqué. Le successeur de Mohamed Raouraoua en a profité pour «lever l'ambiguïté» sur ses intentions vis-à-vis des joueurs évoluant à l'étranger, précisant que ses récentes déclarations à ce sujet «ont été mal interprétées». «Je n'ai jamais déclaré que je vais fermer la porte de la sélection algérienne aux joueurs évoluant dans les championnats étrangers. Cette catégorie d'internationaux a tout le temps donné pour l'équipe nationale, et ce n'est pas moi qui vais la marginaliser. Et puis, ce n'est pas moi aussi qui vais établir la liste des joueurs convoqués, car il s'agit du ressort du futur sélectionneur national», a-t-il encore dit. Et de promettre : «Ce qui va changer, c'est que le joueur local bénéficiera de plus de considération pour qu'il soit lui aussi motivé pour rejoindre l'équipe nationale. A l'arrivée, le sélectionneur prendra les meilleurs, qu'ils soient du cru ou de l'étranger, car il sont tous pour moi des joueurs professionnels». Zetchi compte justement prendre attache avec les joueurs de l'équipe nationale évoluant à l'étranger pour leur faire savoir que «l'Algérie aura toujours besoin de leurs services», a-t-il souligné. APS