Des agréments ont été donnés à trois investisseurs privés pour exercer dès l'été prochain les activités de transport et de plaisance maritimes, a fait savoir, hier, le directeur de la marine marchande et des ports auprès du ministère des Travaux publics et des Transports, Mohamed Benboushaki. Des agréments ont été donnés à trois investisseurs privés pour exercer dès l'été prochain les activités de transport et de plaisance maritimes, a fait savoir, hier, le directeur de la marine marchande et des ports auprès du ministère des Travaux publics et des Transports, Mohamed Benboushaki. Dans un entretien accordé à l'APS, il a précisé que sur une dizaine de demandes déposées pour la région Centre (Alger, Chlef, Tipasa, Boumerdès et Tizi Ouzou), la commission régionale chargée d'examiner ces demandes a agréé trois investisseurs pour exploiter des bateaux-restaurants stationnaires et itinérants. «Ces autorisations permettront aux investisseurs d'entamer les procédures d'acquisition des bateaux de plaisance et de commencer leur activité dès le début de la saison estivale», avance le même responsable, soulignant que ces bateaux-restaurants seront exploités au niveau des ports de plaisance d'El Djemila (ex-La Madrague) et de Tamentfoust (Alger). Selon le responsable, des autorisations similaires seront également accordées aux investisseurs intéressés par ce type d'activités dans les régions Ouest et Est du pays. «Ainsi, la Commission régionale d'Oran, qui englobe les wilayas de Tlemcen, Aïn Témouchent, Oran et Mostaganem, a tenu récemment une réunion pour examiner et statuer sur les demandes d'autorisation des opérateurs qui veulent s'installer dans l'Oranie», a-t-il dévoilé, rappelant que l'autorisation pour l'exercice des activités de transport maritime urbain et de plaisance maritime est octroyée pour une durée de cinq années renouvelable. D'après M. Benboushaki, depuis l'entrée en vigueur, en 2016, du décret exécutif fixant les conditions et les modalités d'exercice des activités de transport maritime urbain et de plaisance maritime, de nombreuses demandes ont été déposées auprès des commissions des trois régions côtières du pays (Est, Centre et Ouest). Outre les bateaux-restaurants, ce décret définit quatre autres activités de transport et de plaisance maritimes ouvertes à l'investissement. Il s'agit du transport maritime urbain, le pescatourisme (pêche de plaisance et de tourisme), la balade en mer ainsi que la plaisance sur des engins nautiques à moteur (jet-ski, planches à moteur...), a-t-il poursuivi. «Il y a beaucoup de demandes sur ces créneaux, ce qui nécessite un renforcement en matière d'infrastructures», observe le responsable. Dans ce cadre, le ministère des Travaux publics et des Transports prévoit de réaliser 14 ports de plaisance répartis sur toutes les wilayas côtières dans le cadre du programme de développement du secteur des transports. Les études nécessaires pour la réalisation de ces ports sont déjà lancées a fait savoir le même responsable, et que chaque wilaya à façade maritime bénéficiera d'un port de plaisance. Il est à noter que M. Benboushaki avait reconnu dans une déclaration récente à la radio Chaîne 3, que l'Algérie connait un retard important en la matière. Il faut rappeler que les conditions et modalités d'exercice des activités de transport maritime urbain et de plaisance maritime à but lucratif ont été définies par un décret exécutif publié au Journal officiel no 44. Ce décret concerne le transport maritime urbain, le pescatourisme, la balade en mer, le bateau-restaurant et la plaisance sur des engins nautiques à moteur. Le texte précise également que ces activités doivent être exercées par des personnes physiques de nationalité algérienne ou morales de droit algérien, qui ne figurent pas dans le fichier national des fraudeurs. C. C./APS