L'Union européenne, tout comme l'Union africaine (UA) et l'Organisation de la coopération islamique (OCI), après la Ligue arabe, ont répondu favorablement à la demande algérienne d'envoyer des observateurs pour les élections législatives en Algérie, le 4 mai prochain. L'information a été donnée hier par le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (Hiise), Abdelouahab Derbal, en marge d'une réunion d'évaluation ayant regroupé l'ensemble des présidents des permanences de la Hiise. Il a déclaré à l'APS que «le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a adressé au nom de l'Algérie une invitation à l'UE pour l'envoi d'observateurs dans le cadre des prochaines législatives. Une demande qui a été approuvée par cette instance, en tant que seule partie habilitée à fixer leur nombre et la date de leur déplacement en Algérie», ajoutant que «l'UA et l'OCI ont accepté également cette demande». Pour le président de la Hiise, «les invitations adressées par l'Algérie à ces instances internationales dénotent sa volonté de garantir des élections régulières et crédibles». Interrogé sur la répartition des plages horaires dans les médias audiovisuels nationaux, lors de la prochaine campagne électorale, en fonction de l'importance de chaque formation, ce que certains qualifient d'injustice et «parti pris en faveur des formations proches du gouvernement», M. Derbal a affirmé qu'il est «inconcevable qu'un parti qui participe dans un nombre limité de wilayas bénéficie de la même plage horaire accordée au parti présent au niveau de toutes les circonscriptions électorales». Il assurera que la Hiise «veille à l'élaboration d'un programme de distribution équitable des plages horaires consacrées à l'intervention des candidats et représentants des partis politiques via les médias audiovisuels, en œuvrant à son application dans le cadre de la campagne électorale». Par ailleurs, interrogé sur les saisines par les partis politiques ou autres, Derbal indiquera, dans les mêmes déclarations faites à la presse, que ces saisines sont seulement de 7 pour le moment mais que «le champ restait ouvert pour ce type de saisines». Il précisera que «les saisines relatives aux signatures sont plus importantes. Ce qui est tout à fait normal vu que le nombre de signatures peut atteindre des centaines de milliers». A ce propos, il révèlera que «l'utilisation d'une application informatique permettant d'identifier la personne signataire dès l'introduction de sa date de naissance a permis l'annulation de plusieurs signatures». K. M.