Afin d'offrir de meilleures prestations aux citoyens dans le secteur des transports, plusieurs moyens de déplacement ont été mis en service à la disposition des usagers ces dernières années tels que le métro, le tramway, le transport par câbles, le transport ferroviaire de banlieue, le transport maritime urbain qui viennent compléter le réseau autobus exploité par l'Entreprise du transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) et le secteur privé Afin d'offrir de meilleures prestations aux citoyens dans le secteur des transports, plusieurs moyens de déplacement ont été mis en service à la disposition des usagers ces dernières années tels que le métro, le tramway, le transport par câbles, le transport ferroviaire de banlieue, le transport maritime urbain qui viennent compléter le réseau autobus exploité par l'Entreprise du transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) et le secteur privé. Une nouvelle ligne ferroviaire électrifiée dont les essais techniques ont été faits lundi dernier, sera ouverte le 15 avril prochain. Selon le ministre des Travaux publics et des Transports Boudjema Talai, cette nouvelle ligne ferroviaire permettra de relier, grâce à des trains électrifiés et modernes d'une capacité de 1 800 voyageurs chacun et des départs toutes les demi-heures, la wilaya de Tizi Ouzou à celle Alger en passant par Boumerdès en une heure environ de trajet. Le coût du billet est de 170 dinars, a-t-il indiqué ajoutant que les horaires de départs et d'arrivées du train seront dictés selon la demande exprimée et le flux des voyageurs. Il y a quelque mois et dans le même objectif d'assurer les déplacements des citoyens, la ligne ferroviaire reliant Bir-Touta à Zéralda a été inaugurée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et des membres du gouvernement. Avec 5 stations : Birtouta, Tessala El Merdja, Sidi Abdellah, la station de l'université et celle de Zéralda, ce moyen de transport attire depuis sa mise en place des centaines d'usagers par jour. Parmi les projets qui ont été à la faveur des citoyens malgré les retards constatés, on cite, entre autres, la mise en place du métro d'Alger en 2011 qui a permis aux habitants de la capitale de se déplacer tranquillement entre El Harrach et Alger-Centre notamment après l'ouverture en 2015 des lignes reliant Hai El Badr à El Harrach. A noter, les travaux de l'extension de la ligne du métro sont toujours en cours pour relier El Harach à l'aéroport. A ce sujet, le ministre du secteur Boudjemaâ Talai avait fait savoir, dans une déclaration à la presse, que le tronçon cité sera achevé en 2020 selon les prévisions. Reliant Ruisseau à Dergana, le tramway d'Alger a contribué pour sa part depuis son ouverture à désencombrer la capitale. De son côté, l'Entreprise du transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) transporte des centaines d'usagers par jour. Les utilisateurs de ce moyen de transport montrent leur satisfaction quant aux services proposés par cette entreprise nationale. «L'Etusa a regagné la confiance des clients. Cela fait des années que je ne n'ai pas pris ce moyen de transport. Récemment, j'étais obligé de laisser la voiture pour ma femme et prendre le bus, et j'ai été vraiment surpris. Le bus a des horaires fixes pour démarrer, les transporteurs sont bien habillés et se comportent poliment avec les usagers, ils respectent la vitesse exigée contrairement aux transporteurs privés qui traitent mal les usagers. Sincèrement, cette entreprise doit être un exemple pour les autres», nous a affirmé Amar, la cinquantaine. Il est à noter qu'après les opérations de relogement, lancées par les autorités publiques dans le cadre de la campagne de débidonvillisation de la capitale en 2014, les services locaux ont desservi les nouvelles villes par des bus Etusa pour assurer le transport des citoyens. Dans l'objectif de mettre de l'ordre dans ce secteur, une loi régissant les taxis est rentrée en vigueur le 31 octobre dernier, a indiqué le journal officiel. Parmi les nouvelles dispositions notées dans le document, on peut citer entre autres que le conducteur du taxi doit porter une tenue vestimentaire appropriée à l'exploitation de service de taxi, qu'il doit se comporter avec respect et politesse avec les clients tout en affichant au bord de son véhicule, les tarifs en vigueur et les respecter et qu'il est appelé à déclencher le taximètre, dés le début de la course. Malheureusement, après sa publication dans le journal officiel, il y a plus de six mois, aucun changement n'a été constaté à ce jour ni dans le comportement des chauffeurs des taxis ni dans leur méthode de travail. Chose confirmée, malgré les efforts consentis pour rendre le secteur des transports meilleur, les lacunes y persistent toujours. Pourtant elle fait partie des grandes entreprises publiques, la Société nationale du transport ferroviaire (Sntf) n'a pas pu satisfaire ses usagers. En raison des grèves, accidents, dérapages, problèmes techniques, des retards ou autres, la société n'assure pas toujours les déplacements des citoyens notamment dans la banlieue algéroise. «La Sntf qui doit être la première entreprise de transport en Algérie, elle ne satisfait jamais ses usagers. Il y a quelques jours, j'ai été à une gare à Alger pour prendre le train prévu a 14h10, après quelques minutes d'attente, je suis descendu pour demander à quelle heure arrive le train à destination d'El Affroune, la réponse de l'agent du guichet m'a énervé car il m'a fait savoir que le prochain départ aura lieu à 15h15 alors et que la desserte prévue à 14h a été supprimée. Les gens devaient attendre plus d'une heure pour rentrer chez eux, ce qui n'est pas normal à mon avis», nous a raconté un citoyen. Pour ce qui est des bus privés et des taxis, leurs usagers abordés affirment que ces deniers appliquent la loi du plus fort en raison de l'absence des contrôles. «Les bus privés refusent de travailler certaines lignes. Ils obligent donc les usagers à faire des détours, puisque ils n'ont pas le choix. De leur côté, les chauffeurs de taxis appliquent des prix exorbitants en absence de loi et de contrôle. Les gens finissent la plupart du temps par céder en absence de d'autres choix», nous a confié un autre citoyen. A cet effet, l'absence du contrôle et de la régularisation dans le secteur a fait que des lacunes persistent toujours. «Il ne s'agit pas juste de mettre en place une gare routière ou d'inaugurer une ligne ferroviaire. Il faut tout de même renforcer le contrôle et le suivi pour assurer de bons services aux citoyens», estime un citoyen. C. C.