Photo : Zoheïr La mise en service des nouveaux moyens de transport en Algérie, le tramway et le métro tant attendus par les citoyens arrangera sans doute beaucoup les choses au niveau de la capitale. S'y ajoute le rétablissement des téléphériques à l'exemple de celui de Notre-Dame d'Afrique qui a repris du service tout récemment après rénovation. Cela permettra aux citoyens d'être plus à l'aise dans leurs déplacements au quotidien sachant qu'un grand nombre d'entre eux préfèrent faire des kilomètres à pied au lieu de perdre leur temps à attendre un bus ou un taxi et encore «pour être transportés dans des conditions le plus souvent lamentables», comme ils le répètent à chaque fois. Il faut savoir, selon les statistiques avancées par l'UGCAA lors d'une conférence de presse sur les transports au niveau de la capitale, que pas moins de 2 millions de personnes empruntent les transports quotidiennement, dont 40% des véhicules personnels et 60% les transports en commun. Parmi ces derniers, 13% environ utilisent le secteur public, les bus ou le téléphérique, et 5% le train. 10%, par contre, ont recours aux taxis. La part du secteur privé dans le transport des voyageurs est estimée à 53%. A retenir, toujours selon les statistiques de l'UGCAA, qu'Alger compte au total 4 000 transporteurs en commun, dont 1 800 bus de 100 places de même que 11 813 taxis, dont 1 800 taxis collectifs. Malgré tous ces moyens mis en place, la capitale souffre encore d'un manque de transport et l'Etat est en train de faire davantage d'efforts pour remédier à ce déficit. A quand une capitale avec des transports en commun dignes de ce nom, sachant que ces transports sont le miroir d'un pays ?