Ayant comme point de départ le postulat selon lequel les transports au niveau de la capitale connaissent, ces derniers temps, une anarchie et ayant conscience que cette situation ne peut qu'exacerber le problème de la circulation routière à Alger, les responsables en charge du dossier des transports tentent de trouver des solutions à même de réduire la saturation que connaît la première ville du pays en matière de circulation routière. C‘est ainsi qu'au niveau de la direction des transports de la wilaya d'Alger, on annonce l'imminence de la mise sur pied d'un projet de création d'un organisme chargé de la gestion des transports au niveau de la wilaya. Ce dernier, une fois concrétisé, se chargera de la coordination entre le métro, le tramway, l'Etusa et les opérateurs privés. Selon les initiateurs de ce projet, l'organisme chargé de la gestion des transports au niveau de la capitale pourrait envisager la création d'un billet unique pour l'ensemble des moyens de transport collectif. Dans ce cadre, et s'agissant de l'Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa), un programme est en cours de finalisation en vue de permettre à cette dernière de s'acquitter pleinement de son rôle d'opérateur principal du transport collectif dans la capitale. Sur un autre registre et afin que cette dernière contribue pleinement à l'amélioration des prestations du transport universitaire, l'on s'attend à ce que l'entreprise se dote de quelque 300 bus. Autre sujet qui tient à cœur les responsables du secteur des transports à Alger, les téléphériques de la capitale. L'on apprend dans ce cadre que le téléphérique menant à El-Madania sera très prochainement réceptionné, au moment où les travaux de réhabilitation du téléphérique de Notre-Dame-d'Afrique sont lancés. Cette opération s'étendra à d'autres téléphériques, dont ceux du Palais de la culture et de Ryadh el-Feth. D'autres lignes seront installées à Oued Koreiche, Beau-fraisier et Bouzaréah, a-t- on indiqué. Quant aux projets des téléphériques (La grande-Poste - El-Biar, place du 1er-Mai - El-Mouradia -Hydra) datant des années 1980, il nous a été affirmé qu'ils n'ont pu être concrétisés en raison de problèmes de tracés. Toutefois, il a été décidé de «procéder à de nouvelles études pour dégager de nouveaux tracés.»