La Haute instance indépendance de surveillance des élections (hiise) a procédé, hier à Alger, à la répartition des agendas horaires relatifs à l'expression directe des partis et représentants des listes en course pour les élections législatives du 4 mai prochain. En présence des représentants des partis et listes indépendantes à travers les 48 wilayas du pays, les représentants de l'instance présidée par Abdelouahab Derbal ont procédé au tirage au sort, transparent et devant les caméras des télévisions. La Haute instance indépendance de surveillance des élections (hiise) a procédé, hier à Alger, à la répartition des agendas horaires relatifs à l'expression directe des partis et représentants des listes en course pour les élections législatives du 4 mai prochain. En présence des représentants des partis et listes indépendantes à travers les 48 wilayas du pays, les représentants de l'instance présidée par Abdelouahab Derbal ont procédé au tirage au sort, transparent et devant les caméras des télévisions. L'opération se déroulera quotidiennement, du 9 avril, date du coup d'envoi officiel de la campagne électorale, au 30 avril. Tout au long de la matinée, les organisateurs, accompagnés du responsable de la communication et d'observateurs ont répartis 44 heures sur 22 jours. Le temps d'intervention directe par chaque partie est calculé en «unité». Chaque unité est égale à 5 minutes. Et les unités sont attribuées aux partis et indépendants selon le nombre de listes dont ils disposent. Chaque liste a le droit à une unité ont longuement expliqué les organisateurs aux partis politique et à l'assistance. Affirmant que la Hiise est «venue en réponse à la conjoncture politique et ses exigences», le responsable de la communication, Ali Gherzouli, a axé toute son intervention sur le travail accompli jusque-là par l'instance pour le rétablissement du «lien de confiance» entre les électeurs et l'instance de surveillance des élections. Elle est née pour «asseoir des bases solides pour le développement humain et matériel ainsi que la stabilité», a-t-il déclaré, précisant que «la protection de la voix de l'électeur est la première étape à même de consolider la stabilité du pays, son développement et mener l'Algérie vers une nouvelle étape. Celle qui, a-t-il martelé, protégera la voix du citoyen et garantira le multipartisme». Les chaînes de télévision privées ne sont pas impliquées dans l'opération. «Les médias publics, la télévision nationale avec rediffusion sur A3 et Canal Algérie et sur les trois radios nationales chaînes I, II et III, sont les seuls et uniques concernés par cette répartition», a affirmé pour sa part, Mustapha Chaâchou, un des cadres dirigeant de la Hiise. «Ce sont les seules chaînes concernées par la répartition des agendas horaires pour l'expression directe des partis et des représentants de listes indépendantes», a-t-il précisé, affirmant qu'«aucune chaîne de télévision privée n'est concernée ou impliqué dans ce programme» tracé par son instance. Toutefois, M. Chaâchou précisera qu'il ne sait pas si les cinq chaînes de télévisions agréées seront «appelées» dans les prochains jours à intégrer l'opération. A la question de savoir si la télévision et la radio publiques ne seront pas «débordées» et «insuffisantes» en couvrant tous les partis et les jours de campagne, le porte-parole de la Hiise est catégorique : «Je ne crois pas que c'est insuffisant vu que c'est deux heures chaque jour qui sont consacrées spécialement à l'expression directe des partis», a-t-il répondu. «Je pense que deux heures de direct, c'est-à-dire 24 unités par jour, est tout de même un volume horaire dense et très important pour 22 jours de campagne», a-t-il soutenu. «Le parti a le choix, selon le nombre d'unités qui lui sont attribuées, de faire un direct de plus d'une unité (5 minutes) et ne dépassant pas 3 unités (soit 15 minutes)», précisera-t-il. Refusant toutes les accusations de parties qui crient déjà à la «fraude», notre interlocuteur a affirmé qu'il y a un «dispositif très important, en nombre et en compétences, installé à travers le territoire national par la commission. Ils sont à pied d'œuvre pour veiller au bon déroulement de la campagne et de l'opération de vote le jour du scrutin». A. B. Grine : «Tous les moyens humains et matériels mobilisés» Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a affirmé, hier à Alger, que tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés pour l'enregistrement des interventions des candidats à la radio et à la télévision, dans le cadre de la campagne électorale des législatives du 4 mai prochain. Lors d'une visite au centre d'enregistrement audiovisuel, situé au Club des Pins, en compagnie du président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Abdelwahab Derbal, et des directeurs généraux de l'ENTV et de l'ENRS, M Grine a indiqué que «tous les moyens matériels, humains et techniques ont été mobilisés au niveau de ce centre» qui prend en charge l'enregistrement des interventions des candidats aux prochaines législatives en fonction du programme établi suite au tirage au sort consacré au temps de passage des candidats dans les médias publics (télévision et radio). Les séances d'enregistrement débuteront vendredi prochain, soit 48 heures avant le lancement de la campagne électorale prévu le 9 avril prochain. Concernant la couverture par la presse étrangère des prochaines législatives, le ministre dira que ses services avaient reçu une dizaine de demandes dans ce sens, soulignant qu'à «l'approche de la date des élections, ce nombre est appelé à augmenter», mais, a-t-il ajouté, il «n'atteindra» pas celui enregistré lors de la dernière élection présidentielle. Plus de 300 observateurs internationaux attendus Le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Abdelwahab Derbal, a indiqué, hier à Alger, que plus de 300 observateurs internationaux de diverses organisations régionales et internationales étaient attendus en Algérie pour les législatives du 4 mai prochain. «Tous les observateurs internationaux auxquels des invitations ont été adressées par voie diplomatique en prévision des législatives ont répondu favorablement. Ils seront entre 310 et 320 observateurs», a-t-il déclaré en marge de sa visite, en compagnie du ministre de la Communication, Hamid Grine, au Centre d'enregistrement audiovisuel. «150 observateurs sont issus de la Ligue arabe, 150 autres de l'Union africaine (UA), une vingtaine de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), outre des observateurs de l'Union européenne (UE) et de l'ONU», a précisé M. Derbal.