L'exposition intitulée «Fragments intimes» de l'artiste plasticien Amar Briki, a été inaugurée vendredi passé à la galerie d'art Seen Art Gallery à Alger. Cette exposition de peinture, célébrant le trait et le graphisme à la croisée des chemins entre figuration et abstraction, explore des sujets et des objets, d'apparence ordinaire, avec une certaine redondance qui permet des variations infinies, indique l'APS. Amar Briki célèbre le trait du peintre Amedeo Modigliani dans une série intitulée «Portrait de femmes», des portraits détachés et volontairement imprécis abordant, selon l'inspiration du moment, la femme comme modèle et comme perception. L'exposition intitulée «Fragments intimes» de l'artiste plasticien Amar Briki, a été inaugurée vendredi passé à la galerie d'art Seen Art Gallery à Alger. Cette exposition de peinture, célébrant le trait et le graphisme à la croisée des chemins entre figuration et abstraction, explore des sujets et des objets, d'apparence ordinaire, avec une certaine redondance qui permet des variations infinies, indique l'APS. Amar Briki célèbre le trait du peintre Amedeo Modigliani dans une série intitulée «Portrait de femmes», des portraits détachés et volontairement imprécis abordant, selon l'inspiration du moment, la femme comme modèle et comme perception. La redondance des sujets étant le caractère principal de cette exposition, le peintre propose une série de paysages imaginaires en petits format, avec une palette dominée par les couleurs sombres dans les tons du gris, du vert et du marron, traduisant des paysages linéaires aux formes à peine perceptibles sans pour autant reproduire des images existante. L'artiste aborde également des objets ordinaires, sublimés par le dessin et les éléments graphiques, dans des œuvres comme «Lit», «Chaussettes», «Bouteilles» ou encore «Pièce en terre cuite» où il dit représenter "l'image et la perception que l'on se fait de l'objet et non l'objet lui-même». Cependant trois grand format cassent avec cette construction autour du dessin et de l'objet, où Amar Briki revient au figuratif en explorant la ville d'Alger inspirée par d'ancienne images et cartes postales de la période coloniale, une manière de «mettre en avant la beauté de cette ville souvent perçue comme stressante et oppressante». Dans cette série l'artiste propose «La gare d'Alger», «Le port d'Alger» et «La place du cheval», des œuvres sur lesquelles il a également imposé le trait du timbre postal ou des dates. L'exposition «Fragments intimes» se poursuit jusqu'au 4 mai prochain à la galerie «Seen Art ». Né en 1963 à Dellys, Amar Briki est diplômé de l'Ecole nationale des Beaux-arts d'Alger en 1986, il participe un an plus tard à un projet en hommage à Pablo Picasso intitulé «Bus peints». Il a participé à la triennale graphique de Cracovie en Pologne en 1991 et au Festival des arts plastiques de Mahres en Tunisie en 1997 avant de prendre part à une résidence de création à Grenade en Espagne. Il a également exposé en Russie, en Italie et en France entre 2010 et 2014. R. C.