Le permis de conduire à points électronique et biométrique et le certificat électronique d'immatriculation ont été lancés officiellement hier par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, à l'Imprimerie Officielle à Alger en présence des directeurs généraux de la Sureté et la Gendarmerie nationale, la Protection civile et le wali d'Alger. Avant de procéder au lancement officiel des deux nouveaux documents, M. Bedoui a inauguré l'Unité de production des documents sécurisés. Le permis de conduire à points électronique et biométrique et le certificat électronique d'immatriculation ont été lancés officiellement hier par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, à l'Imprimerie Officielle à Alger en présence des directeurs généraux de la Sureté et la Gendarmerie nationale, la Protection civile et le wali d'Alger. Avant de procéder au lancement officiel des deux nouveaux documents, M. Bedoui a inauguré l'Unité de production des documents sécurisés. «Le lancement de ces documents représente le fruit des efforts consentis par les différents acteurs en matière de modernisation des services de l'administration. Après un lancement de la carte nationale biométrique le 30 janvier 2016, nous nous réunissons aujourd'hui pour lancer deux autres documents importants, le permis de conduire à points électronique et biométrique et le certificat électronique d'immatriculation», a fait savoir le ministre, annonçant que plus de 4 millions de cartes nationales biométriques ont été délivrées à l'échelle nationale. Lors de son intervention, le premier responsable des collectivités locales, a rappelé que la mise en service de ces deux documents rentre dans le cadre de l'application du programme du gouvernement s'agissant de la modernisation de prestations du service public qui s'inscrit dans le cadre de l'application des orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui insiste, selon lui, sur la modernisation du service public. «En ce qui concerne le permis de conduire biométrique, je tiens à vous informer qu'il s'agit d'un document parfaitement sécurisé qui permettra aux services concernés d'identifier la personnalité de son titulaire et de suivre délicatement son état juridique. Ce document s'inscrit également dans le cadre d'un nouveau système de prévention et de lutte contre les accidents de la route», a affirmé le ministre. «L'objectif de la mise en place de ce système est de changer le comportement de certains automobilistes. Dès sa mise en service, le titulaire du nouveau permis pourra gérer ses points selon les normes prescrites dans le code de conduite, et ce, contre des sanctions fermes en cas d'infraction qui peut arriver jusqu'au retrait temporaire du permis de conduire», a-t-il ajouté. Et M. Bedoui de souligner : «Afin de bien cadrer cette nouvelle opération, une délégation nationale de la prévention et de la sécurité routière a été installée pour s'occuper de la gestion de ces nouveaux systèmes technologiques.» D'après le ministre, ce projet facilitera la tâche également aux différents services de sécurité concernés par la sécurité routière. «Dès la mise en service de ce système, les services de sécurité utiliseront des moyens électroniques rapides et pratiques au lieu de prescrire manuellement les infractions», précisera-t-il, affirmant que ce document mise sur la prévention routière. Pour ce qui est du deuxième document qui est le certificat électronique d'immatriculation, M. Bedoui n'a pas manqué de rappelé qu'elle représente un changement radical dans le système d'immatriculation des véhicules. «A travers ce dernier, on va changer le système. Il n'y aura plus de numérisation selon les wilayas, ni celle des années de mise en circulation. Un certificat national sera délivré aux citoyens», dira-t-il. Selon le ministre, l'adoption de ces deux documents représente une avancée dans le cadre de la modernisation des services publics et de la lutte contre la bureaucratie, la fraude, la criminalité… Par la même occasion, le chef de projet, Lyes Mahieddine a affirmé que les documents actuels ne sont pas sécurisés, ce qui ouvre la voix à la fraude. «Ce nouveau système vise à la lutte contre la fraude et la criminalité, la modernisation du service et la sécurité des terrains», a-t-il précisé. Pour sa part le chargé de la délégation nationale de la prévention et de la sécurité routière, Ahmed Nait El Houcine a présenté cette délégation qui aura pour mission d'inscrire les titulaires des permis dans un fichier national. Il est à noter qu'un accord a été signé entre le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales et l'Imprimerie Officielle dans ce cadre. C. C.