Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, présent à Alger depuis samedi dernier pour assister à la première assemblée générale de l'Afripol, le nouveau mécanisme de coopération policière africaine dont les travaux se sont ouverts hier, a indiqué, à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene, que sa visite en Algérie sera l'occasion de faire un tour d'horizon avec les responsables algériens sur les voies et moyens de réaliser la vision contenue dans l'Agenda 2063 pour «une Afrique intégrée, prospère et en paix». Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, présent à Alger depuis samedi dernier pour assister à la première assemblée générale de l'Afripol, le nouveau mécanisme de coopération policière africaine dont les travaux se sont ouverts hier, a indiqué, à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene, que sa visite en Algérie sera l'occasion de faire un tour d'horizon avec les responsables algériens sur les voies et moyens de réaliser la vision contenue dans l'Agenda 2063 pour «une Afrique intégrée, prospère et en paix». «Nous avons un agenda très ambitieux à la dimension des capacités et potentialités dont dispose l'Afrique», a-t-il précisé. M. Faki a salué, dans ce sens, les «positions constantes» de l'Algérie qui a contribué «de manière significative» à la lutte de libération du continent et à la construction de l'unité africaine. Le président de la Commission de l'UA n'a pas manqué, aussi de relever le rôle de «leader» que joue l'Algérie en faveur de la paix, de la stabilité et du développement en Afrique, à l'issue d'un entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. Il a indiqué, à cette occasion, que ses discussions avec M. Lamamra avaient porté sur les différentes questions relatives à l'UA, au sein de laquelle «l'Algérie a toujours eu un rôle important», précisant que parmi les questions évoquées lors de cet entretien, figurent notamment les questions liées à l'économie, au développement et à la sécurité. Sur ce dernier point, le président de la Commission de l'UA a évoqué les multiples crises sécuritaires auxquelles est confronté le continent, exprimant sa volonté et son engagement à contribuer au règlement de ces crises. La lutte contre la criminalité et le terrorisme en Afrique nécessite «l'unification des moyens et des intelligences» des services de sécurité des pays du contient pour pouvoir faire face à ces fléaux, a affirmé M. Moussa Faki Mahamat ajoutant qu'«il s'est avéré aujourd'hui que sans la coopération, sans la mise en commun des moyens et des intelligences des services de sécurité africains, il est impossible de pouvoir faire face à la criminalité, au terrorisme et au trafic en tout genre qui sont aujourd'hui une menace réelle pour le continent». Le président de la Commission de l'UA qui a visité le siège de l'Afripol a souligné que la coopération des pays membres de l'UA «constitue un élan réel vers l'intégration et l'unité de notre continent», tout en considérant Afripol comme «un outil de coopération très important, au regard des défis énormes auxquels est confrontée l'Afrique, notamment en matière de sécurité». Pour sa part, M. Lamamra a affirmé que le prochain sommet de l'UA qui se déroulera pour la première sous la nouvelle direction, «constituera une opportunité pour un nouveau départ», avec les réformes que devra connaître l'organisation continentale en vue de «dynamiser» son rôle sur différents plans. Il a fait part, à cet égard, de la «disposition» de l'Algérie à apporter son appui et sa contribution au sein de l'UA à même de réaliser un «saut qualitatif» pour le renforcement de la coopération entre les pays africains, et en vue d'assurer la paix et la stabilité ainsi que le développement dans le continent africain. H. Y./APS Le président de la Commission de l'Union africaine reçu par Abdelmalek Sellal Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu, hier à Alger, le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat. «La rencontre a permis aux deux responsables de procéder à un échange de vues sur un certain nombre de questions relatives notamment au maintien de la paix, la sécurité, le développement socio-économique en Afrique ainsi que la dynamique à mettre en œuvre pour permettre à l'organisation africaine de se hisser au niveau de nos défis», a précisé un communiqué du Premier ministère. «La situation dans la sous-région du Sahel a été largement évoquée pour conjuguer les efforts en vue d'un retour de la stabilité», a encore souligné le communiqué. Après avoir évoqué les recompositions en cours liées à la nouvelle conjoncture politico-économique mondiale, le Premier ministre et son hôte ont saisi cette occasion pour «renouveler leur disponibilité à ne ménager aucun effort pour contribuer à la levée des obstacles et contraintes qui continuent de peser sur le rythme du développement de l'ensemble des pays africains ainsi que sur l'émancipation de ses peuples», a conclu le communiqué.