La production du quinoa, considéré comme une pseudo-céréale au regard de ses utilisations culinaires, a enregistré ces dernières années, en milieu oasien, des résultats jugés «encourageants» avec un «bon» rendement, estiment des cadres de l'antenne de Ouargla de l'Institut technique du développement de l'agronomie saharienne (Itdas). La production du quinoa, considéré comme une pseudo-céréale au regard de ses utilisations culinaires, a enregistré ces dernières années, en milieu oasien, des résultats jugés «encourageants» avec un «bon» rendement, estiment des cadres de l'antenne de Ouargla de l'Institut technique du développement de l'agronomie saharienne (Itdas). Pratiquée à titre expérimental au niveau de quatre fermes de démonstration et de production de semence (Fdsp) de l'Itdas, implantées à travers les régions de Ain Ben Noui (Biskra), El-Arfiane (El-Oued), Sebaa (Adrar), El-Abadla (Bechar) et Hassi Benabdallah (Ouargla), la production de cette espèce, utilisée également comme un aliment de bétail, avait atteint, l'année dernière, un rendement oscillant entre 20 et 40 quintaux à l'hectare, sachant que toutes les conditions naturelles requises sont réunies pour le cultiver, précise-t-on. Originaire des Hauts-Plateaux des Andes en Amérique du Sud, le quinoa est une plante herbacée de la famille des amarantacées, pouvant être cultivé à différentes altitudes jusqu'à 4 000 mètres du niveau de la mer et à des températures allant de - 4 à + 38 C. Il se caractérise aussi par sa résistance et son adaptation à différents types de climat, en plus de sa croissance sur des sols salés et alcalins, fait-on savoir. Le quinoa est un aliment à valeur nutritionnelle, au vu de sa richesse en matière d'acides aminés essentielles, vitamines et calcium, comme il est dépourvu de gluten, selon la même source. Introduite en Algérie, au titre d'un projet de coopération entre le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), cette culture, appelée à valoriser les eaux d'irrigation en milieu oasien, pourra jouer un rôle important dans la sécurité alimentaire. A l'instar d'autres institutions nationales ayant différentes caractéristiques agro-écologiques, l'Itdas, qui est basé à Biskra, s'emploie à encourager la pratique de cette nouvelle culture chez les agriculteurs locaux, tout en assurant leur accompagnement technique, signale-t-on de même source.