De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi Les désormais locaux de la discorde distribués dernièrement aux ex-occupants du marché de la cité Daksi continuent d'alimenter les supputations les plus folles sur leur attribution. Hier, une centaine de marchands ont exprimé leur désapprobation devant le siège de la wilaya de Constantine, interpellant le chef de l'exécutif à prendre en considération leur doléance pour pouvoir bénéficier d'un stand au niveau du nouveau marché de la même cité qui a vu dernièrement la livraison de 620 stands en attendant la distribution de 140 autres. Cependant, la disproportion entre les protestataires et le nombre des espaces restants demeure de taille, plus de 600 plaignants croisent les doigts. Ces derniers se sont déjà acquittés de frais auprès de l'APC. Ils n'entendent pas de la même oreille l'éventuel remboursement émis par les responsables locaux. «On veut un local», s'accordent-ils à dire. D'aucuns estiment que les prévisions de résorber le marché «cafouilleux» dans cette banlieue étaient entachées d'irrégularité dans les premières enquêtes préliminaires. Sinon comment expliquer l'existence de pas moins de 1 200 commerçants au départ, réduits à la moitié au moment des attributions. «Et pourquoi la mairie aura-t-elle perçu des avances pour afficher ensuite le niet à ces commerçants ?» s'interrogent les futurs chômeurs. La réponse des officiels étant purement et simplement liée, d'une part, à l'ancienneté et, de l'autre, on évoque la problématique de la circonscription. Autrement dit, la majorité des activants dans cette zone n'y résident pas, voire ne dépendent pas des limites de la wilaya, encore moins de la commune. Ce qui justifie encore le choix dans les attributions.