La Haute instance indépendante de surveillance des élections (Hiise) est à nouveau sollicitée pour assurer le suivi de près d'une autre élection, après celle des législatives 2017. C'est, en fait, sa mission et sa raison d'être depuis sa création à la faveur de la révision de la Constitution en février 2016. Il s'agit, bien évidemment, des locales dont la date n'est pas encore arrêtée mais dont les préparatifs vont bon train pour la bonne organisation de l'opération de vote, de façon à éviter surtout les erreurs commises lors du scrutin du 4 mai dernier. Peut-être qu'avec les locales, l'expérience sera meilleure, à condition que cette instance prenne à temps les dispositions nécessaires pour faire face aux nombreuses contraintes. Se doter surtout des moyens matériels nécessaires et d'un effectif qui sera à même de «couvrir» l'évènement à travers les différentes communes et wilayas du pays. Un communiqué du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, sanctionnant les travaux d'une rencontre entre le ministre, Noureddine Bedoui, et les cadres du département ministériel, indique que le représentant du gouvernement a mis l'accent sur «l'importance de la coordination avec la Hiise pour une bonne préparation des prochaines élections locales et remédier aux insuffisances». Bedoui s'est engagé, selon le même communiqué, à «travailler de concert» avec la Haute instance, «en tant que véritable partenaire». C'est à ce titre qu'une réunion entre les représentants du département ministériel et ceux de la Hiise, devrait avoir lieu dans les jours à venir, à la demande du ministre, pour «présenter les nouvelles propositions relatives à l'organisation et au déroulement du processus électoral en vue de remédier aux insuffisances», indique le ministère dans son communiqué. Autre sujet au menu de cette rencontre entre Bedoui et les cadres du ministère, le développement et la fiscalité locale. A ce propos, apprend-on de même source, le ministre a indiqué que ces deux dossiers constituent «la priorité principale pour le secteur, d'autant plus que le président de la République a mis l'accent, à plusieurs reprises, sur leur relance de manière à aboutir à une prospérité économique locale bénéfique tant pour la commune et l'investisseur que pour le citoyen, en général». A l'occasion, Bedoui a souligné «la nécessité d'un accompagnement et d'un suivi afin que nos régions intérieures soient de véritables pôles économiques, créateurs de richesses». Sur un autre plan, le ministre de l'Intérieur a appelé à l'élaboration, dans les plus brefs délais, du projet de loi sur les wilayas délégués dans les Hauts-Plateaux et le Sud du pays. Le texte devant être soumis au gouvernement prochainement. Un autre sujet d'actualité, le hadj 2017. Le ministre a «mis en avant la nécessité de poursuivre les efforts et d'assurer une bonne prise en charge à nos hadjis en réunissant tous les moyens nécessaires, à l'intérieur du pays comme sur les Lieux Saints, notamment au profit des personnes âgées pour leur permettre d'accomplir leurs rites dans les meilleures conditions». L'autre question d'actualité abordée porte sur la sécurité routière. Une discussion profonde a été engagée autour de cette problématique nationale et de la nécessité de mettre un frein aux accidents nombreux sur nos routes. M. Bedoui a appelé à «redoubler les efforts et d'œuvrer à la généralisation des actions de sensibilisation au niveau national». Concernant les documents biométriques et la simplification des procédures administratives, le département de l'Intérieur, dans le communiqué rendu public, assure que «de nouveaux projets servant le citoyen, verront prochainement le jour, en plus des réalisations déjà concrétisées». K. M.