En ce 14 juillet, fête nationale française, dans un discours diplomatique et très habile, reprenant les déclarations de nouvel ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, le consul général de France à Annaba, Patrick Poinsot, commencera par mettre en valeur les relations algéro-françaises qu'il qualifiera d'exceptionnelles. En ce 14 juillet, fête nationale française, dans un discours diplomatique et très habile, reprenant les déclarations de nouvel ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, le consul général de France à Annaba, Patrick Poinsot, commencera par mettre en valeur les relations algéro-françaises qu'il qualifiera d'exceptionnelles. «Le président de la République connait l'Algérie, aime ce pays, il est déterminé à continuer à amplifier et développer ce qui a été fait ces dernières années. Parce que nous sommes tous conscients que la relation algéro-française doit être et rester une relation exceptionnelle. Elle ne peut en aucun cas être banale ou banalisée. Il s'agit de densifier nos relations qui ont connu un essor sans précédent par la volonté des deux Présidents, MM. Bouteflika et Hollande depuis 2012 avec le Comité interministériel de haut niveau (CHN) ou le Comité mixte économique algéro-français (Comefa) coprésidé par les ministres des Affaires étrangères et de l'économie», dira-t-il. Poursuivant, il détaillera cette relation dont il dit qu'elle n'est pas seulement au niveau du gouvernement ou dans les deux capitales. «Elle est diverse et profonde et concerne tous les domaines de la vie de nos sociétés et de nos concitoyens, elle se vit et se développe concrètement à Annaba et au niveau des 13 circonscriptions dépendant du consulat», soutient M. Poinsot qui citera comme exemples la visite de Laurent Fabius alors ministre des Affaires et étrangères, accompagné d'Emmanuel Macron, ministre de l'Economie à cette époque, à l'occasion de l'inauguration de l'usine Cital spécialisée dans l'assemblage des rames de tramways et de la maintenance. «La France demeure l'un des principaux investisseurs en Algérie, 500 entreprises françaises sont implantées en Algérie qui emploient 40 000 personnes même 100 000 si on prend en compte les emplois indirects. Alstom, le Groupe Accor avec ses hôtels Novotel ou Ibis, LafargeHolcim sont présents dans la région. Mais notre souhait est également de développer dans la région la présence des PME et de favoriser leur partenariat avec leurs homologues algériennes», affirmera le diplomate. Abordant la question de la délivrance des visas, le consul général de France à Annaba précise que le nombre des visas a doublé en quatre ans passant ainsi à 410 000 sur une demande de 600 000. Le nombre de visas délivrés a augmenté de 146% et celui des demandes de 134%. «Il y a certes des retards et les dates de rendez-vous sont allongées, nous sommes victimes de notre succès, mais nous avons pris des mesures pour mettre fin à cette situation», indiquera-t-il. Concernant l'entreprise TLS, M. Poinsot annoncera qu'il a été décidé de mettre fin au contrat qui lie l'ambassade et ses trois consulats à celle-ci le 31 janvier 2018 et qu'un appel à candidature a été lancé par les ministères français de l'Intérieur, et des Affaires étrangères et de l'Europe pour son remplacement. «La période de transition sera assurée normalement». Toutefois, ajoutera-t-il «un portail ‘‘France visa'', en 6 langues dont l'arabe et le français, sera déployé en 2019 et permettra la dématérialisation complète de la demande de visa. Ce n'est pas encore le visa électronique, mais c'est déjà un grand pas». M. R.