Les prix moyens à l'importation par l'Algérie des produits alimentaires ont connu, dans l'ensemble, une hausse durant le premier trimestre 2017 par rapport à la même période de 2016, selon l'APS, qui cite le ministère du Commerce. Les prix moyens à l'importation des matières premières destinées à l'industrie agroalimentaire ont été marqués globalement par une tendance haussière variant entre 0,63% et 477%. Les prix moyens à l'importation par l'Algérie des produits alimentaires ont connu, dans l'ensemble, une hausse durant le premier trimestre 2017 par rapport à la même période de 2016, selon l'APS, qui cite le ministère du Commerce. Les prix moyens à l'importation des matières premières destinées à l'industrie agroalimentaire ont été marqués globalement par une tendance haussière variant entre 0,63% et 477%. Ainsi, le prix moyen à l'importation de poudre de lait a augmenté à 2 892 dollars/tonne (+17,13% par rapport au même trimestre 2016) et celui du sucre roux à 494 usd/t (+45,3%), et les matières grasses de lait à 4 604 dollars /t (+24,8%). Quant aux différentes huiles brutes (de soja, palme, coco, sésame...), leurs prix à l'importation ont augmenté entre 7,3% et 477%, sauf l'huile brute de tournesol qui a baissé de 2,03%. Par contre, les prix à l'importation des céréales ont reculé à 342 dollars/t pour le blé dur (-0,87%) et à 202 dollars/t pour le blé tendre (-0,5%), mais le prix du maïs a grimpé à 203 usd/t (+13,41%). Pour les produits d'épicerie, la quasi-totalité de leurs prix à l'importation a connu des hausses, excepté le café torréfié qui a baissé de 18,4% (14 808 usd/t), le simple concentré de tomate, qui a reculé de 15,42% (988 usd/t), et les pâtes alimentaires de 7,4% (1 529 usd/t). En revanche, le prix du café non torréfié a été de 2 544 usd/t (+21,03%), du sucre blanc à 856 usd/t (+71%), du lait infantile à 7 224 usd/t (+6,5%) et du thé à 2 383 usd/t (+11%), du riz à 579 usd/t (+12%). S'agissant des légumes secs, des augmentations ont touché les haricots secs, dont les prix à l'importation ont atteint 1 331 usd/t (+45,62 %), les pois cassés à 673 usd/t (+22%), les pois chiches à 1 492 usd/t (+31%) et les lentilles à 1 121 usd/t (+6,7%). Quant à l'ail, il a été importé à 2 653 usd/t, soit une hausse de près de 60%. Pour ce qui est des viandes et poissons, les prix à l'importation ont été de 3 678 usd/t pour les viandes bovines réfrigérées (+6%), 3 356 usd/t pour les viandes bovines congelées (+9,85%), 1 354 usd/t pour les poissons congelés (+2,6%), alors que le prix des viandes ovines congelées a baissé à 3 429 usd/t (-8,41%). Par ailleurs, le prix moyen à l'importation du ciment a affiché une baisse de 3,3% en s'établissant à 59 usd/t (contre 61 usd à la même période de 2016), à l'exception de la variété du ciment portland (autre que blanc) qui a affiché une hausse de 18% par rapport à la même période en 2016. Concernant la répartition des importations alimentaires par opérateur économique, il est relevé que les deux offices de régulation, l'Office national interprofessionnel de lait (Onil) et l'Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic), ont encore dominé les importations de poudre de lait et des blés respectivement. Ainsi, l'Onil a importé près de 41% des quantités globales importées, tandis que les 59% restants dont répartis entre douze principaux importateurs privés. Les principaux pays fournisseurs de l'Algérie en poudre de lait sont au nombre de 17, dont les 5 premiers sont la Nouvelle-Zélande (60,7% des quantités importées), la France (14,24%), l'Argentine (7,07%), la Pologne (4,3%) et la Belgique (3,3%). Pour les blés dur et tendre, l'Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic) a réalisé l'importation de la quasi-totalité des quantités à hauteur de 77,6%. Quant aux importations du maïs, elles ont été effectuées principalement par neuf sociétés privées à hauteur de 78,1% du total importé, tandis que la part de l`Office national de régulation Onab a été de 5,73%. Pour les huiles alimentaires brutes, dont les principaux importateurs sont au nombre de six, une société privée est demeurée en position dominante avec 54,46% de la quantité totale importée. En matière d'importation de sucre roux, cette même société privée est demeurée dominante en assurant 87,2% du total importé. Quant au sucre blanc, il est constaté que sur les quatre principaux importateurs, un est en position dominante avec près de 75% des importations. Concernant le café non torréfié, les principaux importateurs sont au nombre de six avec près de 40% du total des importations, alors que pour le café torréfié, 54% du marché est partagé entre quatre importateurs. Pour ce qui concerne les importations du ciment, près de 70% ont été réalisées par quatre opérateurs privés, dont l'un en a importé à hauteur de 44% de la totalité. Par contre, pour les fruits (frais et secs), aucune importation n'a été enregistrée au 1er trimestre 2017 pour les pommes, le citron et le raisin frais en raison de l'instruction interdisant l'importation des agrumes et des pommes. Concernant les bananes, les quantités importées ont fortement baissé pour s'établir à 3 410 tonnes sur le 1er trimestre 2017 contre 67 720 tonnes au même trimestre 2016, un recul de 95% suite à l'instauration de la licence d'importation pour ce fruit. La facture d'importation des bananes s'est élevée à 2,23 millions de dollars contre 50,8 millions de dollars. Même tendance baissière pour l`ail, dont les quantités importées ont reculé à 242 tonnes sur le 1er trimestre 2017 contre 6723 tonnes sur la même période de l'année 2016 (-96,4%), avec une facture d'importation de 642 000 dollars contre 11,17 millions dollars à la même période 2016. En revanche, les quantités importées ont augmenté pour les fruits secs surtout pour les abricots et les pruneaux durant les trois premiers mois de l'année par rapport à la même période de l'année écoulée. Le volume d'abricots secs importé est de 790 tonnes contre 189 tonnes (+318% entre les deux périodes de comparaison) avec une facture de 2,32 millions de dollars contre 725.203 dollars. Pour les pruneaux secs, il en a été importé pour 1 566 tonnes contre 477 tonnes (+228%) avec une facture de 4,03 millions de dollars contre 1,14 million de dollars. Quant aux importations des raisins secs, elles ont été de 3 545 tonnes contre 2.110 tonnes (+68%) pour un montant de 6,4 millions de dollars contre 5 millions de dollars. B. A./APS