Wall Street a fini en ordre dispersé mardi, les résultats bancaires jugés décevants pesant sur le Dow Jones, tandis que Netflix a permis au Nasdaq d'enregistrer sa huitième séance de hausse d'affilée et de clôturer à un nouveau record. Wall Street a fini en ordre dispersé mardi, les résultats bancaires jugés décevants pesant sur le Dow Jones, tandis que Netflix a permis au Nasdaq d'enregistrer sa huitième séance de hausse d'affilée et de clôturer à un nouveau record. L'indice Dow Jones a cédé 54,99 points, soit 0,25% à 21.574,73. Le S&P-500, plus large, a grappillé 1,47 point, soit 0,06%, à 2.460,61. Le Nasdaq Composite, à forte composante technologique, a avancé de son côté de 29,87 points (0,47%) à 6.344,31, clôturant à un nouveau record grâce à Netflix. Si le nouveau revers infligé lundi soir à Donald Trump sur son projet visant à réformer le système d'assurance santé érode la confiance des investisseurs dans sa capacité à légiférer pour stimuler la croissance, les investisseurs avaient mardi les yeux tournés vers les résultats d'entreprises. «Les bénéfices et les objectifs animeront le marché plus que les nouvelles venant de Washington. Goldman est plus important pour les investisseurs aujourd'hui, tout comme Netflix et ce sera le cas dans les prochaines semaines», a déclaré Art Hogan, stratégiste chez Wunderlich Securities. Les analyses anticipent une hausse de 8,2% des bénéfices des sociétés du S&P au deuxième trimestre par rapport à il y a un an. Avec une hausse de 1,09%, le compartiment de la distribution s'est adjugé la meilleure performance, tandis que les financières ont perdu 0,28% et les télécoms .SPLRCL ont fini à la dernière place des indices sectoriels du S&P, avec un repli de 0,98%. Goldman Sachs déçoit Goldman Sachs a abandonné 2,6%, plus forte baisse du Dow. La banque a annoncé une chute de 40% de ses revenus du trading au deuxième trimestre, dans un contexte de faible activité sur le marché obligataire qui a pesé sur les résultats de l'ensemble des grandes banques américaines. Bank of America a perdu 0,5%, bien qu'ayant publié un bénéfice en progression de 11% et meilleur que prévu pour le deuxième trimestre. Netflix, plus forte progression du S&P et parmi les plus forte hausse du Nasdaq, a bondi de 13,5%. Le service de vidéo en ligne a annoncé lundi avoir engrangé davantage d'abonnés que prévu au cours du deuxième trimestre, aussi bien à l'international qu'aux Etats-Unis. Plus forte hausse du Dow, Johnson & Johnson a pris 1,7 %, après avoir relevé sa fourchette de prévision de bénéfice annuel et des résultats trimestriels meilleurs que prévu. Harley Davidson a chuté au contraire de 5,9%, la plus forte baisse du S&P 500, après avoir revu à la baisse ses prévisions de livraisons en 2017. Chipotle Mexican Grill a perdu 4,3% après l'annonce de la fermeture temporaire d'un restaurant à Sterling, en Virginie, à la suite de cas de gastroentérites chez certaines clients. IBM, qui a publié un chiffre d'affaires au deuxième trimestre inférieur aux attentes, a perdu 2% dans les échanges d'après-Bourse. Environ 5,7 milliards d'actions ont été échangées au cours de la séance sur les différents marchés américains, contre 6,48 milliards en moyenne sur les 20 séances précédentes. L'indice CBOE de la volatilité a terminé à 9,89, clôturant en deçà de 10 pour la quatrième séance consécutive. Le Dollar à un plus bas de 10 mois Sur le marché des changes, le nouveau revers essuyé par l'administration Trump au Sénat avec la réforme du système d'assurance santé a fait plonger le dollar à un creux de 10 mois face à un panier de devises de référence. Cet échec a également pesé sur le marché obligataire. Les rendements des Treasuries à 5, 7 et 10 ans sont tombés à des plus bas de trois mois. Sur le front pétrolier, le Brent et le brut léger américain ont gagné du terrain, portés par une plus forte demande, mais la décision de l'Equateur de sortir de l'accord de réduction de la production de l'Opep alimente les doutes sur l'avenir de ce dernier. La chute du dollar a bénéficié à l'or, qui a gagné jusqu'à 0,7% à 1.242,41 dollars l'once, à un plus haut de deux semaines. Reuters