Le Conseil national des droits de l'Homme (Cndh) a salué l'initiative prise par la Direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) de créer un bureau dédié aux droits de l'Homme, considérant que sa mise en place illustre l'orientation résolue de ce corps de sécurité vers le respect et l'application stricts des droits de l'Homme dans l'exercice de ses fonctions, missions et actions, ce qui représente un autre pas vers l'édification d'un Etat de droit. Le Conseil national des droits de l'Homme (Cndh) a salué l'initiative prise par la Direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) de créer un bureau dédié aux droits de l'Homme, considérant que sa mise en place illustre l'orientation résolue de ce corps de sécurité vers le respect et l'application stricts des droits de l'Homme dans l'exercice de ses fonctions, missions et actions, ce qui représente un autre pas vers l'édification d'un Etat de droit. La décision de la Dgsn de créer en son sein un bureau des droits de l'Homme «marque, indéniablement, une volonté, déjà mise en pratique par cette institution sécuritaire, de se conformer, dans l'exercice de ses différentes missions, aux principes des droits de l'Homme, prévus par les instruments internationaux et régionaux consacrés à cette importante question liée au respect de la dignité de la personne humaine», souligne le Cndh dans un communiqué. Il affirme «apprécier, également, à sa juste valeur, cet esprit de focaliser l'action sécuritaire sur le respect des droits de l'Homme», afin que les services de la Dgsn, notamment ceux en charge de la police judiciaire, de la sûreté publique, du maintien de l'ordre public et de l'accueil du public, «assument leurs attributions respectives dans le strict respect des traités internationaux et régionaux, consacrés aux droits de l'Homme et ratifiés par notre pays, ainsi que des dispositions de la législation et de la réglementation en vigueur». «Ces traités deviennent, de par cette ratification et conformément aux dispositions de l'article 150 de la Constitution, supérieurs à la loi, et les magistrats et les autorités en charge de l'application de la loi sont tenus de s'y conformer», souligne le Conseil. Saisissant l'occasion de cette initiative, qui coïncide avec le 55e anniversaire de la création de la police algérienne, le Cndh «incite les autres institutions à suivre cette voie tracée par la Sûreté nationale pour consolider l'Etat de droit, assurer la primauté de la loi, agir dans le seul cadre légal et réglementaire et renforcer les garanties constitutionnelles des libertés fondamentales de l'Homme et de ses droits».