L'euro régressait un peu face au dollar hier, tout en restant proche de son sommet en près de deux ans et ce, face à un billet vert plombé à la veille du début d'une réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed). En milieu de journée, l'euro valait 1,1652 dollar contre 1,1663 dollar vendredi soir. Il est monté hier en début d'échanges asiatiques à 1,1684 dollar, son niveau le plus élevé depuis fin août 2015. L'euro régressait un peu face au dollar hier, tout en restant proche de son sommet en près de deux ans et ce, face à un billet vert plombé à la veille du début d'une réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed). En milieu de journée, l'euro valait 1,1652 dollar contre 1,1663 dollar vendredi soir. Il est monté hier en début d'échanges asiatiques à 1,1684 dollar, son niveau le plus élevé depuis fin août 2015. La monnaie européenne baissait face à la devise nippone, à 128,95 yens pour un euro contre 129,60 yens vendredi soir. Le billet vert perdait du terrain face à la devise japonaise, à 110,66 yens pour un dollar - son niveau le plus faible depuis mi-juin- contre 111,12 yens vendredi. Le dollar connaît un «début de semaine mitigé», a observé un analyste.»La diminution de l'appétit pour le risque du fait des turbulences politiques (aux Etats-Unis), la baisse des rendements obligataires et le flétrissement des attentes d'une nouvelle action de la Fed d'ici la fin de l'année maintiennent le dollar dans un no man's land», a-t-il expliqué. Le dollar a souffert la semaine dernière de la publication d'informations sur le fait que l'enquête menée par Robert Mueller (procureur spécial) sur l'ingérence des Russes dans l'élection américaine allait être étendue dans une large mesure aux transactions financières impliquant les entreprises du président américain Donald Trump. Il a aussi pâti de l'échec des discussions des élus républicains sur la façon de réformer l'Obamacare, et, vendredi, de l'annonce de la démission du porte-parole de Donald Trump, Sean Spicer, l'une des voix les plus importantes de l'administration. Et «les courtiers retiennent leur souffle avant la réunion (monétaire de la Fed)» car ils «seront à l'affût du moindre indice sur une éventuelle normalisation du bilan» de l'institution, a relevé l'analyste. Mais comme l'a observé un autre analyste, «le dollar est sous pression depuis quelques semaines à cause d'indicateurs ternes qui ont jeté le doute sur les perspectives optimistes de la Fed (sur l'économie américaine) et les courtiers se demandent si la Fed pourra relever ses taux une nouvelle fois d'ici la fin de l'année». Et comme cette réunion monétaire devrait déboucher sur un statu quo et qu'elle ne sera pas suivie par une conférence de presse, «nous ne nous attendons pas à la moindre nouvelle significative», ce qui devrait limiter les mouvements du dollar, a prévenu M. Anthis. De son côté, l'euro restait prisé du fait d'une amélioration des conditions financières en zone euro, qui devrait pousser la Banque centrale européenne (BCE) à entamer les discussions sur une éventuelle réduction de ses rachats d'actifs d'ici la fin de l'année, a relevé l'analyste. Le président de la BCE Mario Draghi a en effet laissé entrevoir la semaine dernière la possibilité de telles discussions à l'automne, propulsant la monnaie unique au sommet en près de deux ans proche duquel elle s'installait lundi. En matinée, la monnaie britannique s'appréciait face à l'euro, à 89,34 pence face à l'euro, comme face au dollar, à 1,3041 dollar pour une livre. La monnaie suisse repartait en petite hausse face à l'euro, à 1,1011 franc pour un euro, comme face au dollar, à 0,9450 franc pour un dollar. La devise chinoise se renforçait face au billet vert, à 6,7502 yuans pour un dollar contre 6,7667 yuans vendredi après-midi. APS