Le drapeau palestinien accroché sur les hauteurs de la Mosquée Al Aqsa aura fortement irrité les Israéliens, qui y ont vu une bravade jamais égalée dans une ville qu'ils croient contrôler de main de fer. Les israéliens qui voulaient profiter de la situation pour grappiller des pouvoirs sur le statut des lieux de culte dans l'esplanade des mosquées, toujours sous administration jordanienne, se sont vus contraints de reculer face à la détermination des Palestiniens prêts à la confrontation. La tension qui enflait non seulement dans les territoires occupés, mais aussi à l'international, a mis dans l'embarras l'extrémiste Netanyahu face notamment à ses partenaires et alliés Occidentaux. Les Israéliens ont été obligés de lever les restrictions à l'accès, dont les portiques et les caméras qu'ils voulaient installer pour surveiller les palestiniens. Ce recul des autorités coloniales israéliennes aura constitué une véritable victoire morale pour les Palestiniens dans leur combat. Les événements de la ville d'Al-Qods ont démontré que la question palestinienne reste plus que jamais d'actualité. Les habitants palestiniens d'Al-Qods ont démontré qu'ils ne transigeront pas d'un iota dans leur droit à leur terre face au colonisateur, quel qu'en soit le prix à payer. Une nouvelle génération est même venue perpétuer cette lutte des ainées, en cours depuis plus de soixante années pour les droits inaliénables du peuple palestinien. Un droit à la lutte et à la résistance garantis par la légalité internationale et les droits universels. Les images de milliers de palestiniens déferlant vers l'esplanade, lieu à la symbolique puissante, afin de défier l'occupant qui considère la ville sainte comme «sa capitale», avec la bénédiction des puissances internationales. Le drapeau palestinien accroché sur les hauteurs de la Mosquée Al Aqsa a fortement irrité les israéliens qui y ont vu une bravade jamais égalée dans une ville qu'ils croient contrôler de main de fer. Les israéliens qui voulaient profiter de la situation pour grappiller des pouvoirs sur le statut des lieux de culte dans l'esplanade des mosquées, toujours sous administration jordanienne, se sont vus contraints de reculer face à la détermination des Palestiniens prêts à la confrontation. Depuis l'installation des portiques les Palestiniens ont boycotté le site, effectuant leurs prières en dehors, et les violences entre manifestants et forces d'occupation ont été quotidiennes. La tension qui enflait non seulement dans les territoires occupés mais aussi à l'international, a mis dans l'embarras l'extrémiste Netanyahu face notamment à ses partenaires et alliés occidentaux. Les israéliens ont été obligés de lever les restrictions à l'accès, dont les portiques et les caméras qu'ils voulaient installer pour surveiller les palestiniens. Ce recul des autorités coloniales israéliennes aura constitué une véritable victoire morale pour les palestiniens dans leurs combat. C'est également un signal sans équivoque pour Israël que le peuple palestinien reste attaché à sa terre et ses lieux sacrés, plus que jamais. C'est un appel aux peuples du monde à s'intéresser de nouveau à la question palestinienne, l'une des dernières situations de colonisation et d'Apartheid qui perdure dans le monde. L'Autorité désuète Les derniers événements d'Al-Qods semblent avoir dépassé les autorités politiques palestiniennes classiques, à l'image de l'Autorité palestinienne à sa tête le désormais inamovible Mahmoud Abbas. Le Président palestinien a d'ailleurs étonné son monde en condamnant promptement l'action martyre contre des policiers israéliens, que l'Etat hébreu a pris comme prétexte pour imposer des restrictions à l'entrée sur l'esplanade des mosquées. Il est loin le temps où Yasser Arafat, président de l'Autorité palestinienne, faisant fi de la pression des américains et des israéliens, soutenait les actions de résistance de son peuple faisant rager les autorités coloniales. Le président Abbas, qui reste à ce poste alors que son mandat est dépassé semble irrémédiablement enchainé par des «engagements internationaux» allant dans le sens de la volonté de l'occupant. A Ghaza le mouvement Hamas, également fourvoyé dans des proximités régionales particulièrement néfastes pour le combat palestinien, notamment depuis l'éclatement de la tragédie syrienne, n'est pas plus épargné par cette situation. L'Intifadha des couteaux toujours en cours dans les territoires occupés, perpétuant la résistance contre l'occupation, aura également échappé à une autorité centrale et même aux partis et mouvements traditionnels. La jeune génération de palestiniens hérite de la douleur de l'occupation, et son esprit de résistance de ses ainés qui se sont sacrifiés pour leur terre. Il est évident que tant que la colonisation israélienne perdure la résistance perdurera et le combat continuera. La lutte pour un Etat palestinien viable dont la capitale ne saurait être autre que la ville d'Al-Qods reste la seule voie laissée pour un peuple particulièrement abandonné par la «communauté internationale». Certains pays arabes ne s'embarrassent désormais plus d'afficher leurs volonté d'avoir des relations avec Israël sans exigences de contreparties concernant le peuple palestiniens qui vit sous le joug colonial. Cependant le peuple palestinien a, depuis longtemps, compris qu'il ne peut compter que sur ses enfants et leurs sacrifices. Ne dit-on pas que ce qui a été pris par la force ne saurait être récupéré que par la force. R. I.