A coups de communiqués à la limite de l'invective les deux responsables du football algérien se mènent une guerre qui monte en cadence. Après les accusations du président de la LFP et sa cinglante réponse adressée au président de la FAF, le traitant de menteur et l'invitant à s'occuper de la gestion de la FAF, ce dernier s'est fendu d'un très long communiqué où il le met au défi d'apporter les preuves «des supposés mensonges auxquels il fait allusion». La guerre semble bel et bien déclarée entre les deux hommes et rien ne dit qu'elle va s'arrêter de sitôt si les autorités n'y mettent pas le holà. Le football algérien, notamment au niveau des instances dirigeantes, semble vivre un été particulièrement chaud en adéquation avec la température ambiante. Les rapports tendus entre les principaux dirigeants du sport roi, Kheireddine Zetchi et Mahfoud Kerbadj, prennent l'allure d'un conflit ouvert. Accusations de mensonges et contre accusations, demandes d'explications et invitations à clarifications. A coups de communiqués à la limite de l'invective, les deux hommes se mènent une guerre qui monte en cadence. Après les accusations du président de la LFP et sa cinglante réponse adressée au président de la FAF, le traitant de menteur et l'invitant à s'occuper de la gestion de la FAF, ce dernier s'est fendu d'un très long communiqué où il affirme que la FAF conteste «cette allégation calomnieuse de Kerbadj et le met au défi d'apporter les preuves des supposés mensonges auxquels il fait allusion». La guerre semble bel et bien déclarée entre les deux hommes et rien ne dit qu'elle va s'arrêter de sitôt si les autorités n'y mettent pas le holà. Pour rappel, au lendemain de la réunion du bureau fédéral la semaine dernière, la FAF a rendu public un communiqué consacré au président de la LFP faisant remarquer que ce dernier, invité à ladite réunion n'a pas daigné se déplacer. Une «absence intrigante» pour la FAF d'autant que Kerbadj avait déjà cumulé «des absences répétées à des rendez-vous importants concernant le football professionnel algérien». La FAF signale que Kerbadj s'est absenté durant deux réunions sur quatre du bureau fédéral. Et par la même occasion, il n'a pas assisté aux réunions avec la Cnas, pour le règlement du problème des cotisations sociales des joueurs. Un rendez-vous jugé important pour le championnat de football dans ses deux ligues. La Fédération a donc demandé des explications au président de la LFP, qui a continué à clamer qu'il n'a pas été invité à assister à la réunion du bureau fédéral. Ces disputes entre les deux hommes qui occupent les plus hauts postes dans la gestion du sport roi en Algérie, risquent d'impacter tout le football national et de ternir davantage son image déjà mal en point. La venue de Kheireddine Zetchi à la tête de la fédération avait pourtant été accueillie globalement avec satisfaction dans le milieu du football. Mais le nouveau président semble visiblement avoir du mal à gérer des «équilibres» que son prédécesseur Mohamed Raouraoua maniait de mains de maitre. Après l'affaire Koussa, qui a particulièrement décrédibilisé la commission d'arbitrage avant même l'entame du championnat, est venue la polémique avec les présidents de clubs sur la question de la programmation des rencontres. Aujourd'hui la querelle Zetchi-Kerbadj risque fort de perpétuer l'impasse. R. S.