Photo : Sahel Par Amirouche Yazid La société de gestion de la bourse des valeurs a annoncé hier la première cotation boursière des obligations du groupe Dahli, promoteur du projet Alger Médina. L'admission de l'emprunt obligataire du groupe Dahli, lancé du 11 janvier au 26 février, intervient suite à la réalisation d'un montant de 2,36 milliards de dinars (2 360 140 000 DA), explique la société de gestion boursière des valeurs (SGBV). Cette dernière précise que l'opération de souscription de ces obligations sur le compartiment primaire de la Bourse d'Alger a permis le placement de 236 014 obligations de valeur nominale unitaire de 10 000 DA chacune, soit un encours global de 2,36 milliards de dinars. Selon la même source, «la première séance de négociation de l'obligation DAHLI, tenue hier au siège de la Bourse d'Alger, a été animée par six (6) intermédiaires en opérations de bourse (IOB) qui ont introduit un volume des ordres à l'achat et à la vente totalisant 468 titres et ont échangé un volume global de 20 titres. Le cours déterminé à l'issue de la confrontation des ordres validés par le système de négociation s'est établi à 100%, soit une valeur marchande de 10 000 DA par obligation». La SGBV a relevé par ailleurs que l'admission de l'obligation DAHLI au niveau de la cote officielle de la Bourse d'Alger porte à cinq (5) le nombre global de titres de créances des sociétés cotées pour un encours de plus de 84 milliards de dinars. Il faut rappeler que l'emprunt obligataire avec appel public à l'épargne, visait à lever un montant de 8,3 milliards de dinars destiné au financement d'une partie du projet immobilier AlgerMedina (Pins maritimes). D'une maturité de sept (7) ans, il est assorti d'un taux de rentabilité progressif allant de 4% à 6,75%. Lors d'une précédente intervention, le P-DG du groupe, M. Abdelouahab Rahim, avait déclaré que le projet Alger Médina de Dahli ne vend pas du rêve mais quelque chose de papable. «Je demande huit milliards de dinars en obligations mais je mets sur la table douze milliards». On va construire des infrastructures et les gérer, et non pas construire et repartir, assure-t-il.Dans une autre déclaration concernant l'opération d'emprunt obligataire, Rahim a estimé que l'obligation garantie et cotée en bourse rapporte 6,75% d'intérêt.