Bouteflika a été déclaré parrain du développement national à l'issue des travaux du Forum national du développement local qui s'est tenu à Oran. La distinction a été annoncée au cours d'une cérémonie, dans la soirée de la clôture, à l'hôtel Sheraton en présence d'invités de marque et autres participants. Il faut dire que la dimension du développement local a pris toute sa signification et sa valeur réelle durant la dernière décennie, à travers la mise en place des programmes de développement communautaires appuyés par l'ADS, les programmes d'appui et de suivi des communes et l'effacement de leurs dettes, la prise en charge des couches les plus démunies à travers une politique de solidarité nationale, l'entrée en vigueur du programme de renouveau rural, le programme d'appui à l'agriculture, etc. Au cours du discours inaugurant cette soirée, les organisateurs ont motivé le choix du président de la République sortant pour recevoir cette distinction par «le bilan positif des deux quinquennats». Ainsi, en plus de la restitution de sa position géostratégique sur les plans régional, continental et mondial, «l'Algérie a retrouvé une santé financière et économique indéniable», note M. Battahar Miloud. Sur le plan des ressources en eau, «le président sortant a misé sur une politique de sécurité hydrique salutaire à travers la multiplication des formules et des programmes». Il mettra en avant les 2 milliards de dollars dégagés en vue de la réalisation des stations de dessalement de l'eau de mer, à l'exemple de la station d'El Magtaa, l'une des plus importantes à l'échelle du continent, ou encore celle d'El Hamma, en cours de réalisation. «C'est une formule de ressources hydriques non conventionnelles qui a permis de gérer et de préserver la sécurité dans l'alimentation en eau des populations des agglomérations», notera-t-il. Il citera le nouveau barrage de Lakhdaria et celui de Ziama dans la wilaya de Jijel, en cours de réalisation. Un projet qui va engloutir un budget de plus de 7 milliards de dollars, nous confiera-t-il. Cela, en plus de trois autres barrages qui seront lancés ultérieurement. Six ont été également réalisés durant les deux quinquennats. De telles réalisations permettront à l'Algérie d'avoir une sécurité hydrique jusqu'à 2025. Sur le plan des infrastructures de base, «le pays a connu un développement considérable dans tous les secteurs d'activité... Le transport et les travaux publics ont, ainsi, connu une dynamique intense qui a permis d'assurer un avenir prometteur pour ces deux secteurs», dira-t-il, faisant référence au lancement des travaux de tramway dans les plus grandes wilayas du pays, la réanimation du projet du métro d'Alger et le méga projet de l'autoroute Est-Ouest. En ce qui concerne le chômage, il affirme que «entre mai 1999 et décembre 2008, 3 millions et demi de personnes ont été recrutées dans les administrations et les différents secteurs économiques, dont l'agriculture, l'hydraulique, le bâtiment, l'industrie et les multiples chantiers ouverts à travers le pays», et que, pour la même période, «plus de 2 millions et demi d'emplois ont été créés grâce aux différents dispositifs de lutte contre le chômage, ANSEJ, ANGEM, CNAC…». M. O.