Photo : APS Par Karima Mokrani Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, était hier dans les wilayas de Sétif et Bordj Bou Arréridj pour la promotion de son programme électoral. Un programme basé essentiellement sur l'investissement dans les ressources humaines et la lutte contre l'injustice et la marginalisation. Les mêmes thèmes et les mêmes propos des premiers jours de la campagne électorale étaient contenus dans ses discours d'hier, avec un appel renouvelé à un vote massif le 9 avril prochain. Un acte citoyen qu'il considère comme la meilleure arme pour s'engager dans la guerre contre «la corruption», «le blanchiment d'argent»… et les autres maux qui «gangrènent le système politique en place». A Sétif, le président du FNA a évoqué «le danger» qu'engendrerait le recrutement de main d'œuvre étrangère au moment où des milliers de jeunes Algériens sont condamnés au chômage : «Cette politique d'importation de main d'œuvre étrangère sert les intérêts de certains responsables qui procèdent au blanchiment de leurs capitaux par le biais de compagnies internationales spécialisées dans l'importation travailleurs étrangers vers l'Algérie», a-t-il déclaré. Une situation qui amènera le candidat à s'engager, au cas où il est élu, à «créer un tissu de PME à caractère familial dans plusieurs régions pour résorber le chômage et relancer l'activité économique». Moussa Touati évoquera, par la suite, le projet de réalisation de centres nucléaires en Algérie pour la production d'électricité et affirmera son opposition à de telles initiatives «à cause des risques encourus par l'homme et l'environnement», rappelant à l'occasion les tristes conséquences des essais nucléaires français de Reggane. Le président du FNA reviendra enfin sur les conditions de déroulement de la campagne électorale et dénoncera l'inégalité des chances et des moyens offerts aux candidats à la magistrature suprême.