Photo : Riad Par Abdelghani Aïchoun La rencontre d'aujourd'hui face aux Tunisiens de l'EST, dans le cadre de la demi-finale retour de la Ligue arabe des champions, présente des enjeux multiples pour l'ESS. Les Sétifiens doivent la remporter s'ils veulent aligner un troisième trophée arabe consécutif, alors qu'une défaite risque d'avoir des répercussions négatives majeures pouvant altérer d'une manière significative leur rendement dans le championnat. En effet, il ne faut pas perdre de vue que l'élimination en Coupe d'Algérie, jeudi dernier, par son voisin et rival de toujours, le CABBA, a complètement secoué l'équipe de Aïn El Fouara. Le doute s'est installé au sein du groupe. Une autre élimination, en Ligue arabe des champions cette fois-ci, compliquerait davantage la tâche du staff technique. Pour plus d'un, l'ESS commence à payer le prix de l'accumulation des rencontres puisqu'elle joue sur quatre fronts. D'ailleurs, deux piliers de l'équipe ne pourront pas jouer face à l'EST : le milieu de terrain Lazhar Hadj Aïssa et le défenseur Amine Aksas, blessés face au CABBA. En tout état de cause, malgré les contraintes, l'entraîneur Aït Djoudi a fait de son mieux pour préparer comme il se doit ses joueurs en prévision de la rencontre d'aujourd'hui. Voulant se racheter auprès de leur public, ils sont décidés à revenir de Tunisie avec le ticket qualificatif pour le dernier tour. Il y a deux ans, en finale de cette même compétition, l'ESS, accrochée à domicile par Al Fayçali, qui lui avait imposé le nul, est allée chercher le titre arabe en Jordanie. Pourquoi ne pas refaire le même coup, cette fois-ci en demi-finale face à l'EST ? Il est clair que la mission s'annonce très difficile. Les Tunisiens ne feront aucune concession. «Nous avons réussi à remporter la première manche, ce qui représente un ascendant psychologique pour nous. Je pense que nous sommes favoris à la qualification pour la finale de l'épreuve», a déclaré Maher Kenzari, l'entraîneur adjoint du club tunisien. Le match sera certainement très serré.
