Synthèse de Faouzia Ababsa Le ministre de l'Energie et des Mines a achevé sa visite à Buenos Aires qui a duré 4 jours. Une visitesanctionnée par la signature d'un procès-verbal de discussions. Les entretiens qu'a eus Chakib Khelil avec les différents responsables argentins ont concerné plusieurs domaines. Ils ont décidé de promouvoir l'assistance technique et la formation pour le développement des activités du centre nucléaire «Nour» situé à Draria ainsi que la mise en place prochaine du Centre de formation en génie nucléaire. Le procès-verbal prévoit également l'exportation vers l'Argentine du gaz naturel liquéfié (GNL). Les deux parties ont décidé de rechercher des opportunités conjointes à l'international entre Sonatrach et la société pétrolière argentine ENARSA. En ce qui concerne l'agriculture saharienne, il est prévu qu'une délégation de Sonatrach se déplace à Buenos Aires pour étudier la possibilité d'un partenariat en vue de développer l'agriculture saharienne à partir de la ferme pilote de Sonatrach à Gassi Touil. Il a été question lors des entretiens entre les parties algérienne et argentine du déplacement d'une délégation argentine avant la fin du mois prochain pour poursuivre les discussions sur la fourniture par l'Algérie de 500 000 tonnes de phosphate. M. Chakib Khelil a été reçu par la présidente argentine, Cristina Kirchner, qui était l'hôte de notre pays en novembre dernier et dont le séjour a été sanctionné, entre autres, par la signature d'un mémorandum d'entente algéro-argentin pour le renforcement de la coopération bilatérale par le président du Forum des chefs d'entreprise, Reda Hamiani, et le vice-président de l'Union des industriels argentins, Ignacio De Mendiguer. La présidente argentine avait fait part des domaines et secteurs qui intéressent son pays. Il s'agit notamment de l'exploitation du phosphate produit par l'Algérie pour le secteur agricole argentin. «Nous pourrons avoir une chaîne complète de produits de base pour l'agriculture […]. L'Argentine qui a une grande expérience en matière agricole peut apporter et transférer ses connaissances ainsi que ses machineries agricoles vers l'Algérie pour lui permettre d'augmenter sa production alimentaire», avait-elle alors déclaré.