Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
«Le FCE se refuse à être dans l'allégeance, mais aussi dans l'opposition» Lors de la présentation de son programme électoral, Hamiani répond à ses détracteurs :
La rencontre de Reda Hamiani avec les membres de FCE, tenue mardi dernier à l'hôtel El Aurassi, s'est amorcée avec les applaudissements de ses partisans venus en force pour la circonstance. Le président sortant de la plus importante organisation patronale en Algérie a expédié son programme pour la présidence de cette organisation en 15 minutes. Un programme qui se résume en plusieurs axes. Le premier chapitre a trait au renforcement des structures du FCE. Pour le candidat Hamiani, il est temps pour le FCE de se doter des moyens supplémentaires, humains et matériels. «Le forum a l'ambition de créer un nouveau siège et doit également se redéployer au plan national. En d'autres termes, nous allons avoir des relais régionaux : un à Oran, un à Annaba, un à Sétif, un à Ghardaïa», a expliqué l'orateur. Une même politique devrait être mise en œuvre au niveau international. «On doit également être présent à l'international pour bénéficier de mouvements de sympathie et de soutien exprimés par les milieux d'affaires et les autorités politiques des pays étrangers. Dans cette perspective, on pense avoir un relais à Paris, un à Marseille, un à Barcelone, à Rome, à Beyrouth et au Caire, car on est partenaire des organisations patronales internationales telles que le Medef», a ajouté la même source. L'autre point passé en revue a trait à l'éventuel changement du statut juridique du FCE qui tend à prendre la formule d'un syndicat au lieu d'une association patronale. Là, la même source a précisé que cette décision serait, toutefois du ressort de l'assemblée générale. «Le Forum est devenu une première force patronale en Algérie. Il participe également dans le débat économique national en proposant des études et des analyses, et nous occupons la scène économique dans tous les sujets. Donc, il se prépare à faire une grande mue, pour être, à travers l'assemblée générale qui va décider, de changer son statut, pour devenir un syndicat» a-t-il indiqué. Et d'ajouter que, lorsque le FCE est créé en 2000, «on n'était pas nombreux et on a préféré la forme associative». «Entre-temps, explique-t-il, avec le développement de son effectif et sa notoriété, il va avoir la forme syndicale. Si je suis élu, j'inscrirai comme priorité le changement de statut du forum, mais je suivrai les orientations de l'assemblée générale.» Et d'ajouter à ceux qui sont lents à la détente que «personne ne peut adopter quoi que ce soit sans l'assemblée générale». «Actuellement, la question n'est pas encore tranchée, d'autant qu'une partie s'est opposée carrément au nouveau statut juridique du FCE et une autre partie a soutenu cette nouvelle formule», nous a-t-il déclaré. Comme piqué au vif par les déclarations de certains membres, dont M. Othmani, qui lui reprochent principalement la mollesse de son discours à l'égard de la politique économique des pouvoirs publics, notamment le président, Reda Hamiani a clairement indiqué que le forum se refuse à être dans l'allégeance, mais aussi dans l'opposition. «On exprime dans le fond quelques positions parfois très critiques, mais dans la forme on est toujours raisonnables. Mais si cette position ne plaît pas, il faudrait rappeler que c'est par son biais qu'on est là maintenant. Si on casse la baraque, on n'aura pas du tout évolué», assène-t-il. S. B.